10/10/2007

Radiohead drôle de lancement pour leur dernier opus

e22a688c85b149082cb82aadd69b2399.jpgJe passe plusieurs heures par jour en compagnie de la charmante Sandrine. Elle n'a qu'un amour ... elle l'appelle son rat et il est chanteur pour Radiohead. Autant dire que l'album ... elle l'attend de pied ferme du haut de ses délicieuses bottines grises (que si elle les enlève devant moi je les lui vole).

Mais Sandrine n'est ni tellement up question techno, ni trop down rapport vintage ... Elle a bien un IPod mais il est encore tout neuf et tout vierge parce que, depuis Noël, elle n'a pas compris comment ça marche ... Elle n'a pas non plus conservé son mange disque ... Donc, l'offre de téléchargement à 1E50 - elle sait pas faire ... Et elle se foue du coffret luxe à 57E et de ces 2 vinyles collector parce qu'elle ne pourra pas non plus les écouter ... Et puis 57E ... quand on aime trop les chaussures ... on n'a plus forcément les moyens.

Le tout est navrant ... et je suis la première navrée ... Mais c'est un joli cas d'école : une offre commerciale de ce type couvre les up, ravie les down ... mais que fait on des middle ... (même s'ils paraissent un peu lunaires ...) ? Et je ne parle même pas de ceux qui pourraient dire, en lisant cette note ... c'est quoi cette histoire sur le lancement du dernier album de Radiohead ... Je ne donne pas les noms ... mais j'ai une liste ...

NB : Je rapelle à Sandrine que je suis ok pour un échange : une paire de bottines neuves contre une formation sur comment on allume un IPod ...

Pour les up - le téléchargement c'est par là :
http://www.inrainbows.com/

Et en dessous, pour en savoir plus, copie d'un article d'Ecran de Libé


Comme annoncé il y a quelques jours, Radiohead sort aujourd’hui son nouvel album In Rainbows. La particularité est que, d’une part il sera vendu exclusivement sur leur site web. On ne le retrouvera donc ni dans les rayons de Leclerc ni sur iTunes. D’autre part, c’est l’acheteur lui-même qui fixe le prix qu’il veut payer pour les dix fichiers mp3 (lire article).

Lundi, le groupe Nine Inch Nails leur emboîtait le pas en annonçant qu’il quittait Universal. Ce n’est pas une surprise de la part de ce groupe, qui depuis quelques mois a multiplié les déclarations contre les éditeurs. Après les avoir traité de voleurs, cet été, leur leader Trent Reznor appelait le public à pirater. Il a finalement déclaré en début de semaine, via un message sur le site du groupe, ne plus vouloir être rattachés à aucun label : « Nine Inch Nails est totalement libre d’agent, libre de tout contrat d’enregistrement avec tout label ». Reznor parle ainsi de « chercher une relation plus directe avec le public comme je l’entends. » Une relation qui se fera vraisemblablement par Internet.

De même, The Charlatans ont choisi de distribuer leur prochain album You Cross My Path gratuitement sur Internet. Il sera proposé en téléchargement, à partir du 22 octobre sur le site de la radio Xfm. Sans contrat, ils expliquent ne plus vouloir être lié à une maison de disque. « Qui s’engagerait volontairement dans l’armée pour dix ans à moins de ne pas avoir le choix ? » a déclaré Alan McGee, leur manager.

De leur côté, Jamiroquai et Oasis, actuellement sans contrat, seraient également prêts à rejoindre cette vague d’indépendance qui remue, depuis peu, le monde des artistes. Mais s’il est probable qu’In Rainbows soit un succès, on peut se demander si cette voie est limitée à un périmètre d’artistes déjà connus ou s’il s’agit d’un vrai nouveau modèle généralisable de vente et de distribution de la musique. Un modèle lié à une prise de conscience chez le consommateur. L’amateur de musique est en effet mis face à un espace blanc où il doit saisir le prix qu’il compte payer pour l’album (voir l’image). Il se retrouve ainsi à juger de la valeur d’une œuvre musicale, (im-)matérialisée par dix fichiers mp3.

Par contre, du côté des industriels, la divergence des discours se fait de plus en plus criante. La semaine dernière, alors que Guy Hands, le nouveau patron d’EMI, qualifiait cette action de « sonnerie de réveil à laquelle il faut répondre avec créativité et énergie », Jennifer Pariser, de Sony-BMG, persévérait dans un discours d’arrière-garde : « Quand un individu fait une copie d’une chanson pour lui-même, je pense qu’on peut dire qu’il vole une chanson. ».

22:30 Publié dans 2.3 Buzz | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : musique

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