14/07/2007

Wikipedia a des failles

Un groupe d’étudiants du master de journalisme de Sciences-Po ont mené une enquête intitulée « La révolution Wikipédia : les encyclopédies vont-elles mourir ? ».

Dans ce cadre, ils ont soumi le site à plusieurs épreuves :
Ils ont ainsi modifié certains articles de Wikipédia pour y insérer des erreurs plus ou moins évidentes.
Le but était donc de voir en combien de temps les contributeurs réagiraient avant de les corriger.
Les résultats montrent que certaines d'entre elles sont restées en ligne plusieurs semaines.

Les étudiants en ont conclu que Wikipédia «peut se tromper et qu'il est très facile de lui faire gober n’importe quoi» et qu'il ne s'agit donc pas d'abonner les sources classiques de documentation.

Aux Usa, un équipe d'enseignants a fait le même constat.

Au Middlebury College dans le Vermont, le département d'histoire a publié une note reconnaissant que Wikipédia était un outil "extrêmement pratique" et "extrêmement utile" mais qu'il était désormais interdit de citer l’encyclopédie online parmi les sources d’une recherche en histoire.

Il s'agissait pour les enseignants d'empêcher les étudiants de se cantonner à une recherche sur Wikipédia sans prendre le temps de creuser davantage. D'autres universités ont adopté les même mesures.

Jim Wales, fondateur de Wikipedia, interrogé sur la nouvelle politique de Middlebury College a répondu : "Ce qu’ils ont fait d’extrême, c’est de suivre nos recommandations, a-t-il expliqué, on a toujours dit que Wikipédia ne devrait pas être utilisée comme une source de dissertations universitaires, pour les mêmes raisons que [l’encyclopédie] Britannica ne devrait pas l’être."

Tout le monde est ok donc ...

Le bulletin board : les nouvelles pratiques d'interviews dans les études

Le bulletin board reste confidentiel en France alors que les instituts américains semblent l'adopter avec enthousiasme depuis plusieurs années.

Pour s'interesser au sujet - lors du prochain SEMO - 3 conférences au moins sont prévues :

Mercredi 7 novembre 2007, 11h45 - 12h30, Salle 251
Le bulletin board (forum quali de 1 à 2 semaines sur 15 à 25 personnes) s’impose comme la méthodologie d’étude qualitative la plus puissante sur Internet.
Seront abordé :
- son apport face au quali traditionnel
- ses capacités immersives et collaboratives
- comment l’utiliser au mieux
Intervenants :
- Daniel Bô, Pdg, QualiQuanti
- Matthieu Guével, Directeur d'études, QualiQuanti
- Evelyne Redier, Directrice des Etudes Marketing Internationales, DIOR


Mercredi 7 novembre 2007, 16h45 - 17h30, Salle 252A
Les études en ligne sont-elles plus ou moins favorables au questionnement qualitatif ? à certaines problématiques ? Comment utiliser le discours disponible ? Les méthodes de recueil en ligne s'utilisent-elles en substitution ou en complément des méthodes de recueil classiques ?
Intervenant :
- Edith Benezet, Directrice Marketing et New Business, SORGEM


Jeudi 8 novembre 2007, 15h45 - 16h30, Salle 251
Internet a révolutionné les études quantitatives. Qu’en est-il des études qualitatives ? Les modes de communication d’Internet (Instant messaging, forums, blogs…) sont autant de nouvelles manières d’approcher les consommateurs et de mieux les comprendre.
Intervenants :
- Nathalie Perrio-Combeaux, Directrice associée, Harris Interactive
- Jean-Faustin Betayene, Directeur opérationnel du département Média & Interactif, Harris Interactive


A noter dans ses tablettes donc.

Mutations dans l'industrie du disque

L'industrie du disque mute. Et c'est intéressant de regarder comment les changements imposés par Internet sont digérés ... d'autres marchés pourraient prendre quelques leçons.

"De l'industrie du disque vers l'industrie de la musique"
Publié le Mercredi 11 juillet 2007
Par Guillaume Champeau

Sur Ratiatum

"Non, l'industrie musicale ne se porte pas si mal. Non, le piratage n'est pas en train de ruiner la filière. De tous les acteurs de l'industrie, seules les maisons de disques qui vivent sur l'enregistrement de la musique souffrent de la transition technologique et de l'évolution des modèles économiques. Les majors s'adaptent et deviendront rapidement des maisons de la musique et non plus des maisons de disques...

Ca n'est pas une découverte pour les maisons de disques qui ont commencé il y a déjà plusieurs années à s'adapter à l'évolution de leur marché. Mais les choses semblent vouloir se précipiter. Comme le rapporte The Economist cette semaine, il y a sept ans les deux-tiers des revenus des musiciens provenaient des ventes de singles et d'albums. Aujourd'hui ça ne représente plus qu'un tiers de leurs revenus, les deux tiers restants étant composés des revenus des tournées de concerts, du merchandising et du sponsoring. Il aura fallu moins de dix ans pour inverser la tendance. Nous le voyions d'ailleurs dans les propres chiffres de l'IFPI pour 2006, qui montraient un secteur musical en hausse constante, à l'exception des seuls maisons de disques et disquaires, qui vivent encore essentiellement de la musique enregistrée.

Il y a donc un conflit de plus en plus grand entre les maisons de disques et les artistes, dont les intérêts tendent à diverger. Les maisons de disques aimeraient que les artistes réalisent davantage de promo dans les médias pour leurs albums alors que ces derniers veulent faire davantage de tournées. Les concerts n'ont jamais autant rapporté aux artistes. Aux Etats-Unis, selon Pollstar, le marché des ventes de billets de concerts est passé de 1,7 milliards de dollars en 2000 à plus de 3,1 milliards en 2006 ! Le CD, qui était encore la première source de revenus au moment où Napster est arrivé, devient de plus en plus une publicité à grande échelle pour les activités non enregistrées des groupes et des chanteurs, pour lesquelles les labels ne touchent traditionnellement rien.

Le développement des "contrats à 360° "

Ca n'est pas nouveau dans l'industrie des loisirs. Le cinéma fonctionne depuis longtemps sur ce modèle, avec des sorties en salle très coûteuses en marketing et qui servent souvent en réalité à faire la publicité du DVD qui doit sortir six mois plus tard. Mais Hollywood touche à tous les niveaux. L'industrie du disque doit donc se renouveler pour englober beaucoup plus d'activités musicale dans ses filets. C'est le modèle de contrat global suivi par EMI et le groupe KoRn, dont nous rapportions récemment les premiers résultats financiers. Le groupe et la maison de disques se partagent l'ensemble des revenus générés par l'activité musicale du groupe, avec un taux de rémunération bien supérieur à celui que touche normalement l'artiste sur les ventes de CD dans un contrat classique. Robbie Williams et les Pussycat Dolls ont suivi également cette direction, et les labels se préparent à le généraliser.

The Economist nous rappelle ainsi que le mois dernier, Universal Music a mis 44,5 millions de livres sur la table (auxquels s'ajoutent 60 millions de reprise de dette) pour racheter l'indépendant Sanctuary Records. Cette maison de disques britannique avait été l'une des premières à anticiper la perspective "à 360 °" de son métier, en renforçant beaucoup ses activités annexes. "Les vrais actifs de Sanctuary Group se trouvent en effet ailleurs, dans les nombreuses activités développées autour ou plutôt indépendamment du disque, comme le management d’artistes – James Blunt, Elton John, Fleetwood Mac, Robert Plant… -, le merchandising – pour une trentaine d’artistes dont Oasis, Led Zeppelin, Robbie Williams, Eminem, Iron Maiden et The Who - et l’organisation de tournées – pour quelques 350 artistes dont Avril Lavigne, James Morrison, Corinne Bailey Rae, Dido et Kaiser Chiefs", nous rappelle Philippe Astor dans un excellent billet sur son blog.

Warner, également, se prépare. La maison de disques américaine aurait les yeux rivés sur l'une des plus grandes agences artistiques du pays, Front Line Management (Christina Aguilera, Van Halen, Aerosmith...). Elle a également formé avec Violator Management une société de management, Brand Asset Group, qui se charge de placer ses rappeurs (50 Cent, Diddy, Busta Rhymes...) dans des films, des jeux vidéo, des publicités ou des séries TV, en vendant leur image développée par la maison de disques.

La frontière entre maisons de disques et managers, éternels rivaux, s'aménuise donc à grande vitesse, sans doute au bénéfice des premiers. Moins l'industrie du disque se sentira dépendante du support matériel de ses enregistrements, plus elle réussira avec succès à développer des marchés alternatifs qui répondent mieux aux attentes de la génération MP3.

http://www.ratiatum.com/news5331_De_l_industrie_du_disque_vers_l_industrie_de_la_musique.html

21:19 Publié dans 5. Actualités | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : disque

The Long Tail ... traduit en français

"La Longue Traîne : La nouvelle économie est là !" de Chris Anderson
Editeur : Village Mondial
Date d'édition : 05.2007

Et surtout en VF
Traduit en français par Brigitte Vadé & Michel Le Séach

Pour une vingtaine d'euros, pourquoi ne pas lire vraiment ce dont tout le monde a parlé ...

13/07/2007

Point sur les blogs

Dans Stratégie de cette semaine, on parle blog. Ce n'est pas si fréquent. Disons que c'est une première approche ... peut être que dans le numéro suivant le sujet sera fouillé plus en profondeur ?

"Blog de Com" n° du 12.07.07 de Stratégie

On y lit ...

Des données chiffrés ... données toujours épineuses :
"Avec une fourchette estimée entre 15 et 20 millions de blogs créés, dont près de la moitié par des 13-24 ans sur Skyblog, la France fait figure de pionnière. Elle se placerait déjà au quatrième rang mondial avec 1 à 2 millions de blogs actifs mis à jour très régulièrement, qui introduisent de plus en plus de contenus vidéo."

Des éléments d'indentification des blogs influents :
Les professionnels du marketing les identifient en examinant à la loupe différents critères dont la liste ne cesse de s'allonger : nombre et fréquence de parutions, de commentaires et de citations par des blogueurs ­extérieurs, nombre d'abonnés à des flux RSS, etc. À ces indicateurs quantitatifs s'ajoutent des critères d'appréciation plus qualitatifs tels que la richesse des contenus ou le niveau d'expertise du blogueur.

« Un blog influent dépasse les 5 000 visiteurs uniques par jour, précise Philippe Torloting, consultant e-média chez Business Interactif. Quand on atteint ce palier, on commence à être un blogueur star et on songe à en tirer des revenus. »

Les outils de mesure des blogs :
"Citation de Technorati et de Wikio.
Et de Pagerank ou Feedburner, deux services proposés par Google."

Les revenus des blogueurs :
"Les blogueurs qui tirent des revenus de leur activité se multiplient. Ils seraient ainsi quelques-uns à gagner jusqu'à 1 000 ou 2 000 euros par mois. « Les rapports entre les marques et les blogueurs évoluent beaucoup en ce moment, confirme Grégory Pouy, responsable de la stratégie et de la communication de Buzz ­Paradize (groupe Vanksen). Au début, les blogueurs refusaient de se faire payer. Mais en voyant les plus gros s'y mettre, ils se rangent à cette idée. » Des régies comme Influence (Heaven) se sont ainsi lancées dans des politiques actives de monétisation des blogs les plus influents."

Les blogueurs émergeants ... :
"Après, tout est question d'affinités. Face à une blogosphère de plus en plus segmentée, les marques n'ont plus qu'à faire leur marché. Toutes les communautés s'y retrouvent : reines de la cuisine, fanatiques de la beauté ou du bavardage entre filles, « geeks », commentateurs politiques, etc. La plupart commercialisent déjà des espaces publicitaires ou des liens sponsorisés, en direct ou via des régies. Mais les blogs servent aussi de tremplins pour faire décoller des carrières. Exemples : la coach en image Sophie Kune, que l'on a vue sur M6 et qui travaille pour Celio, Deedee sponsorisée par Garnier, ou Pascale Weeks (alias Scally), auteur du blog de cuisine C'est moi qui l'ai fait, qui travaille pour des éditeurs et le site Gusto.fr... Dernier épisode en date, Cyrille de Lasteyrie (alias Vinvin), le blogueur potache de Bonjour America, qui a coécrit le pilote d'une série diffusée sur M6."


Les utilisations marketing :
"Dans le même temps, toutes les agences se mettent à faire du « social media marketing ». Les objectifs sont variés, de la simple régie au marketing d'influence en passant par les problématiques de communication interne. Dans l'univers corporate, par exemple, l'initiative très réussie de Michel-Édouard Leclerc (De quoi je me MEL) a fait florès, inspirant le patron de la société de conseil en ressources humaines Altaïdes, Jacques Froissant, qui a fait de son blog un vrai levier d'émergence. Ou bien Jean-Claude Delmas, directeur des ressources humaines de Casino, qui anime un blog de recrutement à travers des vidéos. L'infiltration des communautés de blogueurs sert aussi à l'organisation de « focus groups ». C'est notamment le cas dans l'univers culinaire, où les marques exploitent ce nouveau biais pour tester leurs produits. Johnson & Johnson a ainsi exposé son édulcorant Splenda à un groupe de blogueuses, via le groupe de relations publiques I & E Consultants. « Pour notre client EDF, nous identifions les blogs pertinents qui parlent de rénovation de l'habitat, explique François Guillot, chargé des stratégies Internet chez I & E. Nous nous éloignons des logiques traditionnelles pour mettre au point des outils de ciblage hyperqualifiés et ainsi toucher les bons relais d'opinion. »

"Dans l'univers du high-tech ou de la mode, des marques comme Samsung, Nokia ou Nike ont vite compris comment créer du buzz. « Ce que nous recherchons, c'est la recommandation des blogueurs. Elle sert à allumer la mèche », insiste Laurent Valembert, fondateur de Tribeca, une agence qui a notamment réalisé plusieurs opérations pour Nike. Quand une opération plaît aux blogueurs, c'est gagné. Les retombées sont immédiates et arrivent même souvent avant celles des médias traditionnels. Les blogueurs ne touchent pas d'argent mais disposent en contrepartie de matière pour alimenter et animer leur site, et donc de moyens sans cesse renouvelés de doper leur fréquentation."

http://www.strategies.fr/magazine/article.php?cle_page=43433

L'histoire d'Internet ... disponible en VOD sur 13ème rue

"Quand l'Internet fait des bulles"
Un documentaire de Benjamin Rassat - Une coproduction 13ème RUE - La Générale de Production

Il est en ligne et c'est bon ... L'histoire de notre dernière bulle, de son euphorie collective, avec ces jeunes geeks baskets, ces petits analystes encravatés pressés par de gros bonnets aveuglés et finalement tout ce petit monde concentrés à faire tourner les "0" ... On en prend pour son grade ... mais avec le sourire et en douceur car tout cela n'est pas si grave dans le fond. A voir pour peut être éviter de refaire la même ...

A voir sur 13 ème avenue :
http://www.13emerue.fr/13emerue/nouveautes/quand-linternet-fait-des-bulles.htm

20:55 Publié dans 3.2 Neomedia | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : vod, documentaire

Roi des Belges ... ça vous change un homme

Drôle :


La Fracture Du Roi Des Belges
Vidéo envoyée par PeteRock

12/07/2007

Nielsen NetRatings change sa méthode de mesure d'audience

Nielsen NetRatings abandonne les mesures en terme de pages vues partant de la conviction que ce n'est pas ce que l'internaute regarde qui importe, mais plutôt le temps qu'il passe à le regarder.

Nielsen NetRatings pense s'adapter avec ce choix aux habitudes liées aux interfaces web 2.0 (Ajax, streaming ...) et aux nouveaux comportements des internautes.

Cette nouvelle méthode pour mesurer les audiences pourrait bouleverser le classement des sites les plus populaires établi aujourd'hui. Ainsi, si le nombre de pages vues est seulement pris en compte, le site AOL s'est classé à la sixième place en mai dernier aux Etats-Unis. Mais si la méthode de "temps total" est utilisé, AOL se hisse cette fois-ci sur la première marche du podium, avec 25 milliards de minutes cumulées, devant Yahoo!, qui enregistre 20 milliards de minutes tandis que Google chute de la troisième à la cinquième place.

Ainsi, les annonceurs pourraient se mettre à préfèrer lles pages des sites où les internautes passent le plus de temps.

Lafesse ne se produit pas gratos ...

Jean Yves Lafesse a obtenu en référé « l’interdiction de la page MySpace consacrée à Jean-Yves Lafesse, la reconnaissance de la responsabilité de MySpace en tant qu’éditeur, et sa condamnation à hauteur de 61.000 euros à titre provisionnel ».

Il demandait 8 millions d’euros à YouTube et 1,5 million à DailyMotion mais MySpace ne devait être tenu que d’améliorer sa lutte contre le piratage (tout comme ses concurrents).

Le retrait des vidéos de l’humoriste est en cours sur DailyMotion, mais pas encore sur YouTube et Google Video, lesquels verront l’issue de leur procès à l’automne et en janvier prochain.

On attend pour l'automne les jugements concernant DailyMotion et YouTube.

Affaire à suivre donc ...

19:00 Publié dans 3.3 VOD | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : VOD

10/07/2007

Le cinéma buzz bien : 1.18.08

The Blair Witch project ... LA référence de tous les amateurs de buzz a déjà prouvé tout le profit que le cinéma pouvait tirer d'une campagne bien montée.

Ici, les moyens sont plus lourds : la bande annonce circule et montre une gentille fête entre amis. Soudain, l’électricité se coupe. Une plainte lugubre retentit. Les fêtards montent sur le toit de l’immeuble, hésitent, attendent. Le camescope tremble un peu. A l’autre bout de New-York, d’un coup, une gigantesque explosion. Des gravats brûlants s’écrasent dans la rue. Tout le monde redescend dans la rue. Un dernier débris atterrit dans la rue, détruisant un immeuble et quelques voitures sur son passage. C’est ... vous parlez d'un truc dingue ... la tête de la Statue de la Liberté herself.

J.J. Abrams n'est pas un amateur : créateur de la série Alias, de Lost, réalisateur de Mission Impossible III et du prochain Star Trek XI. Il sait jouer du suspens et semble disposé à le faire pour lancer son dernier film.

La bande-annonce se termine sur une série de chiffres « 1-18-08 » qui pourrait correspondre à la date de sortie du film ou à son titre. Les rumeurs circulent alimentées par le site officiel, sur une multitude de faux sites et de messages dans des forums. Des chiffres comme à la Kabbale et plein de références bibliques cachées font enfler les discussions.

Des prophètes se dévoilent - un certain Van Mantra raconte les suites de l’Apocalypse qui auraient été prédites par un dénommé Ethan Haas, sorte de messie moderne. Extrait de l’une de ses prophéties :
« Le grand cycle, le début de la fin, arrivera quand les plans des Dieux se tourneront de nouveau vers le monde des hommes. Quand les pluies de flammes tomberont des cieux, quand la Terre elle-même tremblera et que les grandes cités de l’humanité ne seront plus que ruines, ils viendront sur Terre. Leur plan est fait, leur but est clair. Ils viennent en guerre. »

Face à ces écrits, Mezin Source, s'exprimant en anglais et en sanscrit SVP, déclare Van Mantra menteur.

En quelques jours à peine, Abrams a réussi à générer un buzz impressionnant pour un film au casting peuplé d’inconnus, avec aux manettes un réalisateur de séries télé (Matt Reeves) et une intrigue apocalyptique vue 100 fois ... En à peine trois jours, plusieurs dizaines de milliers de messages au sujet du projet Cloverfield ont déjà été laissés sur les blogs et les forums du web par des internautes passionnés.


01-18-08 Cloverfield - Teaser trailer
Vidéo envoyée par toma-uno


La bande annonce - http://www.apple.com/trailers/paramount/11808/

Le site officiel - http://www.1-18-08.com/

Directours dénonce les mensonges du Net

Michel-Yves Labbé, le boss de Directours s'exprime sur les pratiques douteuses générées par le Web 2.0.

Extrait :

« ... Tenez : rien que pour vous, la dernière nouveauté en matière de marketing. Connaissez-vous la forme la plus avancée du mensonge ? Elle se nomme l'Advertposting.

Ce barbarisme recèle une avancée considérable en matière de mensonge : la dimension cybernétique. L'advertposting consiste à utiliser le web 2.0 pour passer des messages. Pas de problèmes me direz-vous. Le web est idéal pour faire passer l'information.

Sauf que le principe du web 2.0 est l'interactivité entre internautes. Blogs, forums, avis de consommateurs : tout s'affiche ...

Si vous voulez qu'on dise du bien de vos produits sur la Toile : très simple, vous vous adressez à une agence de « advertposting » et zou c'est emballé. Pour travailler dans la branche, il faut écrire avec des " fôtes " d'orthographe, employer le langage imagé, populaire, sauter du coq à l'âne, surtout à l'âne d'ailleurs...

En fait vous rentrez dans la peau d'un consommateur qui aurait utilisé les services de la société qui vous paye. Et vous lui tressez des louanges façon blog : « Ouais c'est super. J'ai adoré. Quel kif ce séjour aux Maldives... »

Réponse à un internaute mécontent : « Comment toi, Jean Pascal, t'as pu être déçu ? nous on était super content. D'ailleurs on est toujours super content avec Dugenou Voyages. Ca le fait ; » « L'hôtel du Lion d'Or dans le Tarn et Moselle ? respect mec, ça assure. Va z'y les yeux fermés.»

... On peut aussi faire plus chic, c'est au goût de chacun. Curieusement ce n'est pas plus cher. Il y a une prime aux cancres dans ce pays ! Le détail qui fait vrai : « ma femme n'a pas aimé le shampooing mais la chambre était grande et la nourriture, parfaite ». Imparable !

On ne dit pas que tout est faux sur l'Internet mais tout n'est pas vrai, et l'advertposting se développe à vitesse grand V. A tel point que lorsque vous montrez les témoignages des clients Directours sur le site à un publicitaire, il a un léger sourire en coin. Genre : on ne me l'a fait pas ... "

L'intégrale sur :
http://www.tourmag.com/Web-2-0-Directours-se-gausse-des-avis-bidonnes-des-internautes_a20806.html

Mediamétrie renouvelle sa mesure d'audience

Deux changements majeurs :

1. Dès le printemps 2008, Médiamétrie introduira une nouvelle génération d'audimètres. Equipés d'une sonde, le "watermarking", permettra d'identifier le programme écouté ou regardé quel que soit le support. Cette nouvelle technologie généralisera ainsi la mesure automatique d'audience sur tous les supports, fixes et mobiles et sonnera le glas des relevés reposant sur les déclaratifs des sondés.

2. Médiamétrie élargie son panel. Aujourd'hui, il se base sur un échantillon de 3.200 foyers soit 8.200 personnes. D'ici fin 2011, il sera étendu à 5.000 foyers. Il s'agira ensuite de développer une stratégie "plurimédia" en équipant une partie du panel d'instruments de mesure Internet pour étudier "les synergies entre un programme télé et un service Internet".

Les internautes sont des hommes comme les autres

Les américains font des études sur tout ... mais souvent avec un arrière goût psycho social qui les rendent plus croustillantes que nos productions locales.

Ici, les chercheurs du département de Sciences et Technologie de la Penn State University ont voulu comprendre pourquoi Google et Yahoo dominent le marché des moteurs de recherche alors même que plus de 4.000 moteurs concurrents offrent des technologies, des interfaces et des performances proches. L’objectif de l’étude était d’isoler l’influence de la marque, en contrôlant le nombre de résultats, leur présentation et leur qualité.

Ils ont donc intégré les résultats de Google dans les pages de trois autres moteurs de recherche : Yahoo, MSN Live Search et AI2RS, un moteur fait maison par l’université. Les résultats étaient donc strictement les mêmes pour les quatre moteurs. Ils ont ensuite demandé à un panel d’étudiants de juger de la performance de chaque moteur de recherche pour quatre requêtes : « camping Mexico », « laser removal », « manufactured home » et « techno music ». Pour chaque, ils devaient indiquer si les résultats leur semblaient « très pertinents », « un peu pertinents » ou « pas du tout pertinents ».

Pour les quatre questions, Yahoo a été jugé le plus pertinent, suivi de Google, de MSN, et enfin de AI2RS. En moyenne, les testeurs ont estimé que les résultats de Yahoo étaient 25% plus pertinents que ceux d’AI2RS, 15% que ceux de MSN et 10% que ceux de Google. Avec, parfois, des écarts importants : pour la requête « manufactured home », Yahoo a été jugé plus de 65% plus juste que AI2RS.

LOL ...

Jim Jansen, le directeur de la recherche, s'étonne encore : « Etant donné qu’ils n’affichaient aucune différence, tous les moteurs de recherche auraient dû avoir le même score ». Il en a déduit un effet du « pouvoir émotionnel de la marque ». Il a par ailleurs été surpris que Yahoo arrive en tête alors que la majorité des participants ont déclaré utiliser Google pour leurs recherches.

Les marketeurs peuvent être jugés cyniques ... mais vous avouerez que tous les autres tendent le baton.

L’étude complète : The Effect of Brand Awareness on the Evaluation of Search Engine Results en PDF
sur http://ist.psu.edu/faculty_pages/jjansen/academic/pres/chi2007/jansen_branding_of_search_engines.pdf

Améliorer le nombre de citations pointant vers votre blog ...

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19:53 Publié dans 2.3 Buzz | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : blog, buzz

Canderel soupoudre les blogueuses

L'an dernier, Canderel offrait un coffret VIP “Les 5 Péchés Mignons Canderel vus par Karl Lagarfeld” à des blogueuses influentes. La marque et son agence Buzzparadise récidivent en surfant cette fois sur le succès de la série Desperate Housewives. Les heureuses ont reçu un "buzzkit' personnalisé comprenant des mini boites de sucrettes décorées de photos des personnages de la série et un mugg.

En parallèle, Canderel a convié cinq blogueuses à relayer les événements de la marque et a mis en ligne un jeu concours sur son site. Ici, pas un mot sur les polémiques générées par l'aspartame ... mais on peut y gagner des coffrets de la saison 2, une Nissan Micra et ... des ipods nano.

Et ça marche ... :

"Ce week end, un joli colis m'attendait à mon retour !! Et voici son contenu : un mug en forme de pomme "Desperate Housewives" accompagné des petites sucrettes Canderel & Desperate Housewives !! Le tout dans une boite rouge personnalisée à mon nom :) (que je vais recycler pour mettre mes produits cosméto :) )
Si vous n'avez pas eu la chance de recevoir ce buzzkit, tentez votre chance sur le site des Secrets de féminité de la marque pour gagner 1 Nissan Micra C+C, 50 iPod nano, 500 coffrets dvd de la saison 2 de Desperate Housewives :)
Merci encore à Canderel & Buzz Paradise :)"
Sur http://angie-sweet-home.hautetfort.com

08/07/2007

Comment on fait des pubs


La vérite en publicité
Vidéo envoyée par azizhaddad

Résultats du buzz Javel La Croix

Dans le cadre de l'accroissement du marché de la javel, La Croix a lancé l'eau de Javel épaisse en juillet 2006.

La marque du groupe Colgate-Palmolive a donc mis en œuvre une grande campagne de communication qui allait des démonstrations vidéo en magasin (ce qui a permis de voir les ventes être multipliées par 10 dans les magasins partenaires) à du sponsoring TV (avec l'émission "C'est du propre" sur M6), en passant par du couponing.

Au sein de ce dispositif multicanal, Internet a également trouvé sa place, pesant 10 à 15 % du budget consacré. "Nous voulions nous positionner sur des moyens de communication nouvelle génération et toucher une cible plus jeune. Nous avons en effet un rôle important à jouer dans le cadre de l'éducation des consommateurs en matière de désinfection", précise Adrien Caupin.

En matière de communication Web, La Croix s'était lancée sur le Net en 2006, via un site institutionnel : Desinfection-la-croix.fr. Celui-ci retrace l'histoire de la marque, offre la possibilité aux internautes de poser leurs questions en ligne, et aussi de télécharger le guide "Usages et astuces de la Javel" ou de le commander gratuitement en version papier.

"Ce site répond à une vraie demande. Il est bien référencé, et ce sont les pages d'astuces d'usages qui sont les plus consultées. Il se classe d'ores et déjà dans le top 3 des sites événementiels du portefeuille des marques du groupe Colgate-Palmolive, et ce sans bénéficier d'investissements en liens sponsorisés", confie le chef de produit senior. Avec le lancement de sa dernière nouveauté, la marque a donc choisi de faire un pas de plus en matière de communication en ligne.

La Croix a donc lancé Majavelepaisse.fr, un blog produit hébergé sur BlogSpirit. Au-delà d'une présentation du produit, le site était centré sur un jeu-concours qui invitait les internautes à poster leurs vidéos publicitaires pour vanter les mérites de cette nouvelle innovation. L'objectif de La Croix : faire en sorte que les internautes s'approprient le produit de manière ludique, via un film décalé et amusant, et évoluer vers une relation plus chaleureuse et plus proche. En effet, l'image de sérieux et de rigueur pouvait être synonyme de marque froide et distante pour les plus jeunes générations.

La marque, qui doit elle-même se plier à des contraintes juridiques importantes en ce qui concerne la présentation de ses produits, se voyait obligée de répercuter les mêmes contraintes aux publicitaires en herbe, avec par exemple l'interdiction de faire manipuler le produit par des enfants. Pour compenser cette difficulté, La Croix a choisi de proposer des lots attractifs : le gagnant recevait un chèque de 1.500 euros et le second un chèque et 800 euros, le troisième un chèque de 400 euros, ainsi que 30 euros de produits La Croix pour tous. Ces gains importants permettaient également, selon la marque, de fixer un niveau de qualité.

Cet attrait a valu à La Croix de voir son jeu-concours référencé sur les sites de concours tels que jeux-concours.biz, ce qui a permis de drainer un trafic intéressant sur son site. "Nous avons enregistré 22.000 visiteurs uniques, ce qui est quasiment le double des visites qu'enregistre notre site institutionnel. Nous sommes pleinement satisfaits, mais également surpris par la qualité des vidéos postées qui sont pour la plupart dignes de professionnels, avec par exemple des films d'animation", assure Adrien Caupin. La marque, qui espérait recevoir une douzaine de vidéos, en a en réalité reçu une trentaine, 27 ayant été publiées sur le site.

Si le jeu est désormais terminé, la vie du site ne s'arrête pas là grâce à un buzz spontané, qui s'étend progressivement suite au concours. "Les internautes ont eux-mêmes posté leurs vidéos sur YouTube et Daily Motion, ce qui représente pour nous un ricochet inattendu. Alors qu'au départ nous pensions fermer le site à la fin du concours, nous le laissons finalement en ligne. D'autant plus qu'il renvoie vers le site institutionnel", déclare Adrien Caupin.

Récapitulatif de la campagne La Croix
Fiche prestataire Blog Spirit
Site produit Majavelepaisse.fr
Nombre de visiteurs uniques sur le site 22.000 visiteurs uniques
Nombre de vidéos publiées sur le site 27 vidéos (4 vidéos refusées)
Profil des concouristes 59,3 % des internautes qui ont participé au concours ont moins de 26 ans et 18,5 % ont entre 26 et 30 ans

Plus sur le JdNet

L'Oréal annonceur du net : le net permet d'apporter des services experts avant, pendant et après l'achat

Extrait interview par le JdNet de Sylvie Champenois, directrice du Développement Client depuis 2005 pour Prestige & Collections International, qui regroupe les marques Giogio Armani, Biotherm, Helena Rubinstein, Cacharel, Guy Laroche, Paloma Picasso et ViKtor & Rolf.

"Le Web nous offre une palette de créativité, nous assistons à une renaissance de la communication. De leur côté, les clientes savent ce qu'elles attendent de la relation à la marque. A nous désormais de leur proposer pour chaque marque, des dispositifs qui leur conviennent on et off-line, et des petits plus, en termes de service, qui iront au-delà de leurs attentes.

La relation avec certaines marques sont plus de l'ordre de la conversation privée. Les clientes de la marque Giorgio Armani ne sont pas intéressées par un dialogue entre elles, beaucoup plus par des conseils experts. C'est également le cas des clientes Helena Rubinstein. Ce sont des femmes d'une quarantaine d'années, voire plus, actives, au sommet de leur carrière, de plus en plus souvent jeunes mamans, et qui consacrent tous leurs efforts à mettre en valeur leur rayonnement, et à rester jeunes. Notre rôle consiste à leur apporter le plus de conseils possible et d'expertise en ligne via des vidéos pédagogiques en matière de beauté globale. Dans nos points de vente, nous organisons de façon évènementielle des "Beauty class" avec nos experts beauté, des diététiciens, des experts de la longévité. C'est le même esprit on et off line, mais avec les experts en plus dans la vie réelle, notre objectif est de drainer du trafic dans les points de vente.

Nous connaissons la puissance mémorielle de l'e-pub vidéo, car l'internaute est vraiment devant son écran. C'est l'opportunité de cibler de façon plus pointue qu'en télévision. Il est vrai que si auparavant la prise en compte du Web arrivait après la création TV et presse, nous travaillons dorénavant très en amont avec les équipes marketing, de manière à partir d'une idée déclinable sur tous les supports.

Nous devons réallouer les budgets de production tout comme l'investissement média, car nous estimons qu'il nous faut conserver le même niveau de qualité. Une évolution est en train de se produire, et nous ne sommes qu'au début d'une ère de communication extrêmement riche. Pour piloter au mieux nos choix, nous réalisons notamment depuis quatre ans des études qui nous permettent d'obtenir une vision qualitative de la perception de l'expérience des clients sur leurs différents points de contacts, et qui comprend aussi bien le champ des médias que le hors média.

Nous sommes convaincus que le Web est un vrai canal de distribution pour le luxe aussi, et qu'il faut y être présent. Depuis plusieurs années, dans certains pays, sur certaines marques, nous proposons l'achat en ligne, de manière à offrir aux cyberacheteurs une possibilité d'acheter à toute heure. Notre approche n'est pas promotionnelle, elle consiste à apporter de la valeur ajoutée, en donnant une information la plus complète sur nos produits, des diagnostics, dans un environnement qui est celui de la marque. Proposer également toute notre gamme en ligne et offrir un choix d'échantillons de la même marque sont des services à part entière. Les clients ont le choix entre les boutiques multimarques de nos partenaires distributeurs, chez qui nous proposons des "shops in the shop" avec la possibilité d'acheter un grand nombre de marques, ou la confidence d'une boutique de marque. Le principe étant finalement à l'image de ce qui se fait dans la vie réelle.

L'enjeu pour nous c'est d'être là où le client a besoin de nous. En Asie et plus particulièrement au Japon où il mobile est d'un très large usage, nous proposons de l'i-mode et du m-commerce, de manière à offrir l'accès à notre gamme aux consommateurs en situation de mobilité. Les clientes japonaises sont très à l'affût des nouveautés. En Europe, la pénétration du Web mobile est plus limitée mais progresse vite. De manière générale, le mobile est aujourd'hui plutôt utilisé dans le cadre d'opérations de trafic. Le mobile peut aussi nous permettre d'apporter une information au moment de l'achat et ainsi offrir du service en magasin comme cela a été le cas au lancement de Hynôse de Lancôme, en partenariat avec Decaux et Sephora."

La publicité intégrée au jeux vidéo

Encore un nouveau support publicitaire à envisager dans son media planning ...

Eléments marché :

En 2005, selon NPD Group, le chiffre d'affaires du secteur des jeux vidéo a atteint 1,78 milliard d'euros en France. L'Hexagone compterait aujourd'hui environ 13 millions de joueurs. Aux Etats-Unis, où 60 % de la population est désormais adepte du jeu vidéo, le marché pesait 12,5 milliards de dollars en 2006. Dans le monde, les revenus du marché étaient estimés à 25 milliards de dollars fin 2005, et PriceWaterhouseCoopers l'attend en 2011 aux alentours de 50 milliards de dollars. Ce marché est aujourd'hui le plus dynamique de tous les secteurs du divertissement, avec un taux de croissance prévisionnel de 9,1 % par an selon PWC contre 6,4 % pour le marché du divertissement dans son ensemble, et un public mondial que DFC Intelligence évalue à un demi-milliard de personnes.

En termes de publics cibles, le cœur de cible est constitué par une population masculine de 18-34 ans, les hommes étant selon Nielsen deux fois plus nombreux sur le marché que les femmes. En termes de classe d'âge, le segment qui profite de la croissance la plus dynamique actuellement est celui des joueurs de plus de 18 ans. Ce qui signifie que les revenus du joueur moyen sont en constante augmentation. Les femmes sont loin d'être absentes du marché : elles représenteraient 40 % des joueurs aux Etats-Unis, et 30 % au Royaume-Uni. Les joueuses sont plus friandes que leurs homologues masculins de jeux sur mobile, de casual games (70 % des clients), et les femmes de moins de 25 ans compteraient pour 70 % de la clientèle des Sims. Les hommes, quant à eux, constituent l'essentiel de la clientèle des jeux en ligne massivement multijoueurs, des jeux de sport et des jeux de tir à la première personne.

Le temps passé par les joueurs est selon Nielsen, qui a conduit une étude aux Etats-Unis en 2006, de 14 heures par semaine en moyenne sur les consoles de salon, et de 17 heures par semaine sur les consoles portables. 24 % des joueurs, Outre-atlantique, joueraient également sur leur téléphone mobile.

Si le marché du jeu-vidéo a considérablement gagné en maturité et en croissance, celui de la publicité in-game en est encore à ses balbutiements. Il existe encore très peu de chiffres sur ce marché. On sait par exemple qu'il s'élevait à 10 millions de livres au Royaume-Uni en 2006, et à 55 millions de dollars dans le monde en 2005. Mais plusieurs indicateurs lui accordent un potentiel certain.

Le cabinet Yankee Group prévoit un chiffre d'affaires mondial de 730 millions de dollars en 2010. Le temps passé devant la télévision par les 18-34 ans régresse, tandis que le temps passé à jouer aux jeux vidéo augmente. Des annonceurs incontournables commencent à réaliser des tests sur ce nouveau média, et la croissance du jeu en ligne fait apparaître de nouvelles opportunités en termes de formats et de ciblage. Même Google s'intéresse à ce marché, le moteur ayant racheté AdScape, une société spécialisée dans la publicité dans les jeux vidéo, en février 2007 pour 23 millions de dollars. Ce rachat, qui a fait suite à celui de Massive par Microsoft en avril 2006 pour un montant compris entre 200 et 400 millions de dollars, a été suivi par le dépôt d'un brevet concernant une technologie de tracking comportemental dans les jeux en ligne, qui permettrait par exemple à l'entreprise d'utiliser ces données en vue d'un meilleur ciblage des publicités dans les jeux.


Les différentes formes d'intégration de la pub. :

La publicité intégrée aux jeux vidéo peut prendre différentes formes. Si on laisse de côté l'advergaming, technique publicitaire qui consiste pour la marque à créer elle-même un petit jeu jouable sur Internet à des fins marketing, voici les différentes possibilités qui s'offrent aux annonceurs.

1. La publicité statique :

La publicité in-game statique existe depuis de nombreuses années. Elle est intégrée dans les jeux durant leur phase de développement (les publicités font partie du programme), et une fois sa conception terminée, ne peut plus être modifiée. En outre, il est impossible de mesurer de manière précise son impact, dans la mesure où le seul indicateur disponible sera le nombre de ventes du jeu. Dernier inconvénient : il est impossible pour l'annonceur de créer des version locales de ses créations, la localisation des jeux ne prenant en compte pour schématiser que les dialogues et les packagings. La publicité statique peut par exemple prendre la forme d'affiches publicitaires au sein du jeu, ou de placement produit.

2. La publicité dynamique

La publicité dynamique dans les jeux vidéo a vu le jour avec le développement du jeu en ligne. Il fait depuis quelque temps une percée impressionnante grâce à la généralisation du haut débit, à l'arrivée de nouvelles consoles offrant la possibilité de jouer en étant connecté au Web (XBox 360, Playstation 3, PSP), et à la popularité de jeux de rôle en ligne massivement multijoueurs (MMORPG) tels que Worldof Warcraft qui réunit aujourd'hui 8 millions de joueurs dans le monde. Aux Etats-Unis par exemple, Nielsen Entertainment estime à 56 % la proportion de joueurs qui jouent en ligne. Selon PriceWaterhouseCoopers, 150 millions de joueurs devraient jouer à des jeux en ligne dans le monde en 2009.

La publicité dynamique utilise les capacités du réseau pour être diffusée dans les jeux vidéo. A l'instar de ce qui se fait avec les adservers sur Internet, des systèmes permettent aux annonceurs de programmer leurs plans média dans les jeux, de modifier leurs créations en temps réel, de diffuser des publicités à des moments précis de la journée, etc. La publicité dynamique, tout comme la publicité statique, peut prendre la forme d'affiches ou de placements produits, les accessoires placés dans le jeu pouvant changer par exemple d'un mois sur l'autre.

Contrairement à la publicité statique, la publicité dynamique peut être ciblée (les joueurs en ligne renseignent un certain nombre d'informations les concernant), mesurée, en termes de temps d'exposition notamment, et localisée (ciblage géographique).


Les différents formats

» L'affichage (ou billboard) : il s'agit d'affiches publicitaires placées dans le jeu, par exemple autour du terrain dans un jeu de sport, le long des routes, etc. Qu'il soit statique ou dynamique, le billboard peut se présenter sous forme de création 2D, 3D, intégrer de la vidéo et de l'audio.

» Le placement de produit ou de marque : il fonctionne à l'image de ce qui se fait dans l'industrie du cinéma. Par exemple, on trouve un téléphone Nokia dans Splinter Cell. De manière générale, le placement produit 3D peut facilement concerner les accessoires utilisés par les personnages : vêtements, boissons, nourriture, véhicules, journaux, armes, etc. Tout est envisageable, en fait, à condition de s'intégrer naturellement dans l'environnement du jeu. Le placement produit, par conséquent, est plus simple à réaliser dans des jeux à l'environnement contemporain (difficile de porter des Nike lorsqu'on joue un elfe ou un robot). Le produit en question peut faire simplement partie du décor, ou être intégré au gameplay (le joueur interagit avec l'objet).

» Les liens externes : dans les jeux en ligne, certaines expériences ont été menées pour intégrer des services Web. Sony avait par exemple passé un accord avec Pizza Hut pour permettre aux joueurs de Everquest2 de commander une pizza en ligne en tapant simplement le mot pizza.


Les acteurs de ce marché ?

Côté prestataires :
Il existe un petit nombre d'entreprises spécialisées dans l'adserving in-game. Les acteurs les plus importants sont les Américains Massive, qui appartient à Microsoft, IGA Worldwide, Double Fusion et Engage. En France, outre la présence de Massive et de l'agence de communication britannique spécialisée dans le placement produit Visibility Report, on trouve également le Français Connect'In.

Côté annonceurs :
Des annonceurs de renom font désormais appel à eux dans le cadre de leur stratégie de communication, dans les secteurs de l'automobile, de la grande consommation, de la distribution, de l'électronique grand public et du sport. Le leader, Massive, a déjà travaillé avec des marques comme Coca Cola, Nokia, Toyota, Panasonic, Warner Bros ou Johnson & Johnson. IGA Worldwide dispose à son actif des campagnes pour Ben Sherman, Sixt, Burger King, Orange et T-Mobile. Double Fusion a géré les budgets Jeep (Tomb Raider), Adidas et Chrysler (Splinter Cell).


Quel modèle ?

Le budget d'une campagne de publicité in-game est très variable, entre 5.000 et 500.000 dollars pour la majorité d'entre elles.

La publicité statique est facturée en fonction du nombre d'expositions, de la durée de vie du jeu (ce qui équivaut plus ou moins à la répétition sur les autres médias), et le prix dépend du nombre de ventes et du taux de circulation (nombre de joueurs par copie) prévisionnels. Pour voir sa publicité intégrée dans un jeu de manière statique, il faut s'y prendre entre 3 et 18 mois avant la sortie du jeu (selon le format de la pub et le jeu).

Le modèle de la publicité dynamique s'apparente à celui de la publicité online. La facturation se fait au coût pour mille, un affichage correspondant à un temps d'exposition cumulé par session, combiné à certains critères d'exposition (par exemple, si le personnage se trouve dans une position où il ne voit pas correctement la publicité, l'affichage n'est pas comptabilisé). L'annonceur peut programmer sa campagne selon différents éléments : phase de jeu, durée ou nombre d'affichages, période de la journée, etc.

La majeure partie de ces revenus se répartit entre le fournisseur de contenus publicitaires et l'éditeur du jeu, qui retirerait - pour les partenaires de Massive - 1 à 2 dollars issus de la publicité par jeu vendu. Les développeurs toucheraient quant à eux que 20 % de ces revenus additionnels.


Quel impact ?

Une étude réalisée par Nielsen et l'éditeur Activision auprès de 1.350 joueurs a montré que 40 % d'entre eux se déclaraient plus enclins à acheter une marque après avoir été exposés à leur publicité dans les cinq jeux qui ont servi de support à l'enquête. Pour 87 % des personnes exposées, le degré de mémorisation s'est avéré élevé. 30 % des publicités étaient toujours mémorisées un mois après l'exposition, et 15 % cinq mois plus tard, ce qui est un score plus élevé que pour la moyenne des médias.

Suite à la campagne européenne menée par Warner avec Massive pour son film V for Vendetta, un post-test auprès de 500 joueurs britanniques et allemands a mesuré un taux de mémorisation de 66 %, supérieur à celui observé sur les autres médias inclus dans le plan.

Selon Nielsen Interactive Entertainment, les joueurs mémoriseraient les publicités auxquelles ils sont exposés dans les jeux dans 35 % du temps. Selon la même étude, 52 % des hardcore gamers déclarent apprécier que les jeux incluent des produits réels, et 70 % indiquent que la publicité, quand elle s'intègre bien au contexte du jeu, ajoute à son réalisme.

D'autres sources font apparaître que les billboards in-game seraient quatre fois moins impactants que la publicité TV. Assurément, la production d'études et de post-tests sera un facteur déterminant pour la croissance du marché de la publicité in-game, afin de convaincre les annonceurs du bien-fondé de la méthode. Dans tous les cas, avec la publicité dynamique, il est désormais possible de savoir combien de personnes ont été exposées à une publicité.

A l'évidence, la publicité in-game recèle des avantages incomparables avec les autres médias. Le caractère immersif de ce loisir, le fait que lorsqu'ils jouent les joueurs sont actifs, ne zappent pas et ne consomment généralement pas d'autres médias, permettent un niveau d'implication beaucoup plus élevé par rapport à la marque. Cet effet est démultiplié lorsque le joueur peut entrer en interaction avec le produit, dans le cadre d'un placement produit.

Par ailleurs, les annonceurs doivent garder à l'esprit qu'un jeu à succès est joué par 2 à 3 personnes par copie vendue : le taux de circulation doit être pris en compte dans l'audience, tout comme pour la presse. Qui plus est, le jeu vidéo n'est pas forcément une pratique solitaire, et il est courant, surtout chez les jeunes, de jouer en groupe.

Rappelons enfin que la publicité in-game peut s'intégrer dans un plan média pour augmenter la couverture d'une campagne, notamment sur une cible masculine et jeune, chez qui la consommation de la télévision est en régression.

Dans le JdNet

Secret story - enquête sur la blogosphère



Blogger Secret Story


Recommandé par des Influenceurs


40 bloggers, 40 secrets à associer...

Chaque jour seront publier 5 secrets appartenant à 5 bloggers, il s'agira de trouver à qui appartient le bon secret.

Pour indice, les bloggers concernés cacheront un indice dans un billet publié sur leur blog. Pour participer, il suffira de publier un commentaire avec les 5 propositions.

Le gagnant remportera en week end au Maroc.

Début du jeu : le 3 juillet.

00:45 Publié dans 2.3 Buzz | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : blog, buzz, jeux

Etude Comscore - l'audience des sites d'info. portée par l'étranger

Côté presse, 18 des 20 sites étudiés font plus de 20% de leur audience à l’étranger. Les sites des cinq journaux français les plus importants attirent entre 35% et 40% de public international : lefigaro.fr (41%), lemonde.fr (40%), lexpansion.com (39%), lexpress.fr (37%) et liberation.fr (35%). Des chiffres en forte progression par rapport à avril 2006, surtout pour les journaux particulièrement politiques (+62% pour lefigaro.fr). Une hausse sans doute due à l’engouement de l’étranger pour les élections présidentielles. Les faibles scores de leparisien.fr (18%) et de humanite.presse.fr (17%) s’expliquent, selon comScore, par leur contenu majoritairement centré sur la France. Toutefois, ces chiffres restent à relativiser. Une étude similaire réalisée en Angleterre révélait ainsi une audience internationale de près de 70% pour les sites du Daily Mail et de The Independent.

Pour la télévision, TV5.org arrive en tête avec 54% d’audience étrangère, assez logique vu leur position de média francophone internationale et les services à destination des étrangers proposés sur leur site (apprentissage du français, etc.). Suivent les sites du groupe TF1 (51%), grâce surtout à la version internationale d’Eurosport, puis de France Télévisions (44%) et de M6 (26%).

Enfin, pour la radio, la grande majorité des sites des radios examinés ont, à l’exception de RMC, une audience étrangère de plus 20%. Le plus international est rfi.fr, le site de la bien nommée Radio France International, avec 66%, suivi des sites du groupe NRJ (45%), puis de celui de Radiofrance.fr (36%). Ce dernier, selon comsCore, a bénéficié de l’engouement de pays tels que la Suisse et de la Belgique pour l’élection présidentielle.

A noter que l'étude a été réalisé au mois d'avril - avec un biais sans doute important du à l'actualité politique particulièrement dense ...

00:35 Publié dans 4. Media | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : media, audience, chiffres

Google blogue et gaffe ...

De la diffuculté des blogs d'entreprise ...

http://google-health-ads.blogspot.com/2007/06/does-negative-press-make-you-sicko.html

Lauren T., chargée de compte pour la régie publicitaire santé de Google n'a pas aimé le dernier film de Michael Moore et les attaques qu'il porte aux entreprises pharmaceutiques. Et elle l'explique sur le blog de Google santé. Elle pousse le zele jusqu'à conseiller ses clients à utiliser son support pour orchestrer leur campagne de défense. La blogosphère, toujours très à l'écoute de l'actualité Google, n'a pas tardé à dénoncer le mélange des genres ...

"Does negative press make you Sicko?

6/29/2007 09:47:00 AM
Posted by Lauren T. Account Planner, Health

"Lights, camera, action: the healthcare industry is back in the spotlight. (Not that it ever left the stage.) Next week, Michael Moore’s documentary film, Sicko, will start playing in movie theaters across America.

The New York Times calls Sicko a “cinematic indictment of the American health care system.” The film is generating significant buzz and is sure to spur a lively conversation about health coverage, care, and quality in America. While legislators, litigators, and patient groups are growing excited, others among us are growing anxious. And why wouldn’t they? Moore attacks health insurers, health providers, and pharmaceutical companies by connecting them to isolated and emotional stories of the system at its worst. Moore’s film portrays the industry as money and marketing driven, and fails to show healthcare’s interest in patient well-being and care.

Sound familiar? Of course. The healthcare industry is no stranger to negative press. A drug may be a blockbuster one day and tolled as a public health concern the next. News reporters may focus on Pharma’s annual sales and its executives’ salaries while failing to share R&D costs. Or, as is often common, the media may use an isolated, heartbreaking, or sensationalist story to paint a picture of healthcare as a whole. With all the coverage, it’s a shame no one focuses on the industry’s numerous prescription programs, charity services, and philanthropy efforts.

Many of our clients face these issues; companies come to us hoping we can help them better manage their reputations through “Get the Facts” or issue management campaigns. Your brand or corporate site may already have these informational assets, but can users easily find them?

We can place text ads, video ads, and rich media ads in paid search results or in relevant websites within our ever-expanding content network. Whatever the problem, Google can act as a platform for educating the public and promoting your message. We help you connect your company’s assets while helping users find the information they seek.

If you’re interested in learning more about issue management campaigns or about how we can help your company better connect its assets online, email us. We’d love to hear from you! Setting up these campaigns is easy and we’re happy to share best practices.

As for Sicko, all I can say is -- go easy on that buttered popcorn. "

Et la suite ...

"My opinion and Google's

7/01/2007 09:03:00 AM
Posted by Lauren T. Account Planner, Health

Well, I've learned a few things since I posted on Friday. For one thing, even though this is a new blog, we have readers! That's a good thing. Not so good is that some readers thought the opinion I expressed about the movie Sicko was actually Google's opinion. It's easy to understand why it might have seemed that way, because after all, this is a corporate blog. So that was my mistake -- I understand why it caused some confusion.

But the more important point, since I doubt that too many people care about my personal opinion, is that advertising is an effective medium for handling challenges that a company or industry might have. You could even argue that it's especially appropriate for a public policy issue like healthcare. Whether the healthcare industry wants to rebut charges in Mr. Moore's movie, or whether Mr. Moore wants to challenge the healthcare industry, advertising is a very democratic and effective way to participate in a public dialogue.

That is Google's opinion, and it's unrelated to whether we support, oppose or (more likely) don't have an official position on an issue. That's the real point I was trying to make, which was less clear because I offered my personal criticism of the movie.

Update: For those of you who haven't noticed, there's a further perspective live on the main Google corporate blog that sheds more light on the company's views. As for me, I wholeheartedly believe we should work to improve the quality of health care in America and support the discourse that will drive this change."

00:30 Publié dans 3.1 Blogs | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : buzz, blog corporate

07/07/2007

E-pubs vidéo : cinq conseils par Lycos & Media Contacts

1. Choisir la typologie de publication :

Il existent trois grandes catégories de publicités vidéo online qui impliquent des choix différents :

- L'e-pub vidéo "on-page", c'est-à-dire insérée dans des encarts sur les sites portails est survolée par l'internaute. Bien que ce mode d'affichage soit très puissant, (les sites portails touchant près de 90 % de la population internaute), cette e-pub prend place parmi d'autres contenus, ce qui implique pour l'annonceur un impératif d'être créatif afin d'attirer l'attention du consommateur.

- L'e-pub vidéo postée sur les sites de partage, tels que YouTube, Dailymotion, est recherchée, donc énormément appréciée des internautes. Mais ces vidéos n'ont pas une très grande puissance, comparativement à l'insertion "on page". Il existe néanmoins des leviers à mettre en place avec les sites pour renforcer cette puissance.

- L'e-pub vidéo dans un format "bilboard" correspond à une pause publicitaire, intervenant au lancement de contenus vidéo. Il s'agit donc d'un format clé pour les éditeurs de site et les annonceurs, car il permet au site de rentabiliser des contenus chers à produire. Cette insertion d'e-pub vidéo crée un effet tunnel identique à celui de la pub TV et ne rencontre pas de problème de concurrence avec le contenu à la différence de l'e-pub "on page". "Toutefois, le revers de la médaille est que les internautes se sentent captifs, ce qui n'est pas bien apprécié par les internautes 2.0. Des règles sont donc à respecter", précise Stéphanie Alabert, responsable d'études chez Lycos.


2. Ne pas plaquer sa pub. TV sur le Net mais - à minima l'enrichir :

"Les annonceurs n'ont pas comme alternative soit de reprendre et de plaquer leur pub TV sur le Net soit de partir de zéro pour créer une nouvelle création vidéo pour le Net. Ce qui représente une contrainte budgétaire importante. De multiples solutions intermédiaires fonctionnent pleinement auprès des internautes en matière d'e-pub vidéo", assure Gilles Giudicelli. Il convient donc pour les annonceurs d'enrichir leurs formats e-pub vidéo.

Une des spécificités du média du Web en matière de vidéo est qu'il permet d'associer également des éléments plus textuels, ce qui offre aux annonceurs un ressort créatif astucieux. Cela peut aller du rappel de la marque et du logo sous la vidéo, de manière à renforcer l'attribution de la marque, jusqu'à l'apport d'éléments d'interactivité, avec des jeux, des habillages de pages, des jeux-concours, etc. "Il est clairement ressorti de notre étude que les e-pubs interactives étaient les plus appréciées des internautes. Le consommateur 2.0 a en effet repris le contrôle de sa consommation et aime donc le côté gadgets des créations interactives", indique Gilles Giudicelli.

L'ajout de contenus exclusifs, tels que les making-off, les scènes cachées, est particulièrement bien perçu des internautes, ceux-ci adorant les bonus. Autre tactique possible : la mise en ligne du spot vidéo en avant-première sur Internet, ce qui est particulièrement intéressant pour les grandes marques dont les lancements de nouveaux produits sont attendus.

L'enrichissement des formats e-pubs, via des contenus additionnels et l'interactivité peut conduire à diminuer le trafic sur le site de la marque, mais l'importance réside dans le fait que la marque ait été vue. "Les objectifs de notoriété, d'image, et d'augmentation des ventes en magasin étaient déjà renforcés par le développement de bandeaux en flash, et les habillages de home. Cela s'accentue encore avec ce nouveau genre d'e-pub vidéo", précise Stéphanie Alabert, responsable d'études chez Lycos.


3. Adapter la durée au contexte

S'il est difficile pour les annonceurs de savoir quelle durée privilégier pour leurs formats d'e-pub vidéo, c'est que la durée dépend du type d'insertion e-pub.

En effet, dans le cadre d'une e-pub vidéo qui est affichée "on-page", la vidéo ne doit pas être trop longue. "Le contexte est bien particulier : l'internaute est venu pour accéder à un certain type de contenu, et l'e-pub vidéo vient donc concurrencer le reste du contenu. C'est pourquoi l'annonceur a 40 secondes pour attirer l'œil et convaincre l'internaute", indique Stéphanie Alabert. Cette durée relativement courte induit donc que les créations soient originales, de manière à susciter un intérêt vif. D'où l'importance de l'humour, de la créativité, et de l'interactivité.

Autre problématique : dans le cadre d'une vidéo en "bilboard", le visionnage de la publicité est obligatoire pour l'internaute qui souhaite visionner un contenu, ce qui impose une durée de spot plutôt courte, et sans interactivité. "L'e-pub vidéo en bilboard fait irruption dans un média d'accès direct, et non pas séquentiel comme la TV, ce qui est donc plus dérangeant", analyse Gilles Giudicelli. Il est recommandé de privilégier l'e-pub vidéo sous forme de parrainage par la marque, et de préciser à l'internaute qu'il va voir une page de pub pendant le téléchargement du contenu vidéo, par exemple. En revanche, ces restrictions n'ont pas lieu d'être dans le cadre des sites de partage vidéo : les internautes venant chercher eux-mêmes les vidéos, celles-ci peuvent donc être en version longue.


4. Tenir compte du contexte de consultation

Avec la vidéo, l'émotion et la narration font irruption dans les publicités Internet. Auparavant la prise en compte du contexte dans lequel les formats e-pub sont affichés était optionnelle, l'espace publicitaire étant alors signalé par des clignotements. Mais avec l'e-pub vidéo, analyser le contexte de visionnage est désormais indispensable.

"La notion de congruence, c'est-à-dire lorsque les thématiques convergent, est absolument nécessaire à prendre en compte. Un annonceur avait par exemple lancé une e-pub vidéo qui présentait un homme qui bave. Celle-ci a été mise en ligne sur un site culinaire, ce qui a été une catastrophe, car elle a été perçue comme répugnante par les internautes", assure Gilles Giudicelli. D'où l'importance de réaliser un achat d'espace plus méticuleux.

Par ailleurs, la prise en compte du contexte de consommation du Web est importante, car il permet aux annonceurs de rénover leur prise de parole : les internautes sont notamment en attente d'une liberté de ton, que les marques ne peuvent pas forcément bien se permettre en télévision. C'est pourquoi l'approche humoristique, via un ton piquant ou un peu mordant est toujours très appréciée des internautes.

"Internet est très majoritairement consommé seul, ce qui induit une approche plus intime, plus personnalisée. Ce contexte de consultation explique notamment le fait que l'e-pub Manix, plutôt osée, soit très bien passée sur Internet, car elle était moins gênante qu'en TV ou au cinéma, où le consommateur est plus sensible à la censure des gens qui l'entourent", détaille Gilles Giudicelli.


5. Savoir ne pas être intrusif

Le choix sur les tailles des formats publicitaires vidéo en ligne ou sur l'activation du son doit être lié à une attention portée sur l'aspect d'intrusion du format. "Le côté intrusif de la publicité en ligne n'est pas lié à la taille du format. Ce qui est intrusif pour l'internaute, c'est l'affichage de quelque chose qu'il n'a pas choisi et qui vient le déranger dans sa navigation sur les sites", rappelle Stéphanie Alabert.

Un petit format qui empêche à l'internaute d'entrer son login et mot de passe pour accéder à son espace personnel ou pour lire un article, est perçu comme intrusif, d'où l'importance du respect de la navigabilité de l'espace du site support. Cela signifie donc qu'il n'est pas impossible pour les annonceurs d'opter pour des formats e-pub vidéo qui recouvrent toute la page, à condition que cet espace publicitaire laisse à l'internaute la main en ce qui concerne son ouverture et sa fermeture.

D'autre part, le son peut également être ou non intrusif pour l'internaute en fonction du contexte d'affichage de l'e-pub vidéo. "Le son est attendu sur Internet, à condition de respecter les règles liées au mode d'insertion : dans le cadre d'une e-pub 'on page', le mode de lecture de l'internaute est concentré, le son activé par défaut peut donc déranger, surtout si la vidéo est présentée en boucle", précise Stéphanie Alabert. En revanche, si le son de la vidéo peut participer à l'expérience du site, comme notamment sur les sites de cinéma, de musique, de jeux vidéo, il ne faut pas hésiter à le proposer par défaut. C'est également le cas des e-pubs "bilboard", dans lesquelles l'internaute attend du son, et sur les sites de partage vidéos.

Mais pour tous les formats d'e-pub vidéo, il est préférable de proposer une activation et une désactivation claire du son, même dans le cadre de vidéos dont le son est activé par 'mouse over', c'est-à-dire lorsque l'internaute passe la souris sur la création. "Une grande partie de la population internaute est encore en phase d'apprentissage, et il faut donc que les réflexes se mettent en place. Pour ne pas perturber l'internaute, il faut laisser un picto qui montre un son barré, ou autres", indique la responsable d'études de Lycos.

Sur le JdNet

Google, Microsoft et Yahoo en pleine poussée de croissance externe

Les multiples achats de ces derniers mois permettent de discerner deux faits majeurs : Google, Yahoo !, Microsoft, entre autre, sont à la recherche de technologies leur faisant défaut : outils de diffusion, de tracking, plate-formes d'affiliation. Par ailleurs, ces acquisitions mettent en avant la volonté affichée de ces acteurs, dont l'audience ne cesse de croître certes, mais moins vite que le marché, de pouvoir disposer d'un plus grand nombre d'espaces de diffusion.

En acquérant ces deux éléments - la brique technologique et les milliers de sites aptes à diffuser de la publicité mais ne figurant pas dans leur giron - l'objectif est de constituer un réseau publicitaire administré technologiquement par ces acteurs mais dont ils ne sont pas propriétaires.

En clair, ces acteurs s'assurent une part du gâteau non négligeable du marché de la publicité online, en se transformant en gigantesques régies publicitaires, concentrant et devenant ainsi incontournables sur toutes les expertises métiers : achat d'espaces, création, affiliation, diffusion, performance.

En outre, avec le rachat à prix fort de ces régies publicitaires, Google, Microsoft et Yahoo cherchent désormais à disposer de compétences très recherchées sur le métier en matière de connaissance des internautes (habitudes et consommation online) et des clients annonceurs.

Source - JdNet

La musique : une activité révélatrice des changements en cours - un article de T. Maillet

"L'annonce simultanée la semaine passée de la Contraction des revenus de la SACEM ET de la Hausse des revenus de itunes illustre le transfert actuel des sources de revenus des artistes :

- La plate-forme de distribution de musique d'Apple est devenue le 3° distributeur de musique aux Etats-Unis en trois ans et bien sûr le premier distributeur de morceaux de musique à l'unité,

- La SACEM voit ses revenus baisser de 10% et les redevances issues du téléchargement restent marginales.

Trois leçons peuvent être tirées de la confrontation de ces deux informations qui dépasse le seul cadre de l'industrie de la musique.

Première Leçon : La provenance de nouvelles sources de revenus augmente de façon exponentielle au fur et à mesure de la diffusion des nouvelles technologies. Quelques exemples :

Certains producteurs de musique tirent 25% de leurs revenus de la vente de mélodies aux utilisateurs de téléphone portable.

2. Deuxième Leçon : Les modalités de redistribution des revenus et notamment les systèmes de droits d'auteurs et d'imposition sont appelés à être revus de manière prospective et sans a priori comme viennent de commencer à le faire les américains : Lire le très intéressant article d'Eric Le Boucher sur les initiatives des think thank américains pour trouver de nouvelles pistes de rémunérations publiques.

3. Troisième Leçon : la modification des frontières internes des entreprises est en marche. La récente annonce de start-up dédiées à la diffusion des nouvelles techniques de gestion de l'information (le wiki) montre bien que la structuration traditionnelle des entreprises héritée des théories d'A Sloan, Président de General Motors dans l'entre deux-guerres n'est plus sacro-sainte. De nouvelles formes de collaboration dans les entreprises sont naissantes, telle la notion de modération, déjà évoquée ici.

L'industrie de la musique est donc toujours intéressante à suivre car elle est souvent annonciatrice des bouleversements à venir, étant au carrefour des idées :

1. de diffusion de la culture (festivals, world musique, etc, ...)
2. d'expression des nouvelles technologies (vente en ligne, gratuité, ....)
3. de critères de fonctionnement de l'industrie des biens de consommation (marques mondiales, investissements publi-promotionnels élevés, produits dérivés)."

Le 04.07.07 sur : http://mailletonmarketing.typepad.com/mailletonmarketing/

22:43 Publié dans 2.1 E.Marketing | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : marketing

Etude Xiti : impact des flux RSS sur les visites des sites Web

Périmètre de l'étude :
Etude réalisée du 1er au 31 mai 2007
53 sites web

En mai 2007, pour un site Internet publiant des flux RSS, ces derniers génèrent en moyenne 1.8% de l’ensemble de ses visites.

Cette proportion est un indicateur moyen, et varie bien entendu d’un site à l’autre en fonction de son contenu, de sa stratégie marketing, de sa notoriété.

Pour un site Internet publiant des flux RSS, ceux-ci génèrent 43% de visites à plus d’une page, contre 51% pour les autres types d’accès sur le mois de mai 2007.

Ainsi, plus de la moitié des visites via des flux RSS se font en moyenne sur une seule page du site, le visiteur se focalisant alors uniquement sur l’information relayée par cet affluent.

Lors des visites entrantes (à plus d’une page), le nombre de pages vues en moyenne lors des visites issues de flux RSS est inférieur d’une page et demie à celui des visites issues d’autres types d’accès : 7.1, contre 8.5.

On peut supposer que les visiteurs des flux RSS, venant tout d’abord pour une information précise (contenue dans le flux), poursuivent alors leur visite selon l’intérêt qu’ils portent au reste du site. Ce qui expliquerait que le nombre de pages vues par visite entrante soit moins élevé que pour des visites moins axées sur un sujet très précis au départ.

On peut supposer également que les visiteurs des flux RSS viennent plus régulièrement sur le site que ceux venant par d’autres types d’accès, et qu’ils se focalisent donc sur certains sujets ou nouveautés lors de leur visite.

La durée moyenne des visites entrantes issues de flux RSS est ainsi plus courte que pour les autres sources : 5 minutes 53 secondes vs 7 minutes 19 secondes. Ce qui est essentiellement lié au différentiel du nombre de pages vues par visite entrante puisque les durées moyennes accordées à chaque page sont très proches :
50 secondes pour les visites générées par les flux RSS
52 secondes pour les visites générées par d’autres types d’accès

La part moyenne des visites générées par les flux RSS est encore relativement modeste. Aujourd’hui, les catégories de sites qui utilisent les flux sont principalement des sites d’actualité/information, de services et de petites annonces. Ces sites de contenu choisissent ainsi de communiquer leur message via ce support du web 2.0, personnalisable et répondant à une stratégie pull (communiquer vers le visiteur qui a choisi de s’abonner au flux RSS) pour impliquer leurs visiteurs.

Si les internautes sont de plus en plus nombreux à adopter ce nouveau canal du web 2.0 et que parallèlement de plus en plus de sites font le choix stratégique de le proposer, la part des flux RSS devrait progresser.

Etude Forrester : les marques devraient investir dans les réseaux communautaires

Social networking sites (SNSes) like MySpace.com and Facebook attract large numbers of mostly young users who are eager to engage with their favorite brands. But most marketers use traditional marketing tactics like run-of-site advertising and static microsites to push messages into these networks. Instead, to realize the full value of marketing on SNSes, marketers should be prepared to engage in a personal relationship with users by providing something of value. Promotions are good in this context, but even better are information or brand elements that users can pass on to their friends.

Selon le cabinet, les marques profiteraient dans un premier temps d'une meilleure visibilité. Elles pourraient aussi tabler sur le bouche-à-oreille, très populaire auprès des 12-17 ans, pour faire entrer leur profil au sein des listes d' "amis" référencées sur chaque page personnelle. A titre d'exemple, en se créant un profil sur MySpace, le film X-Men2 a recueilli plus de deux millions d'utilisateurs de ce réseau dans sa liste d'amis. Efficace!

En outre, les marques peuvent compter sur leur réseau d'amis : les internautes se rendant chaque jour sur un site communautaire font figure de "leaders naturels": s'ils sont séduits par le profil d'une marque, ils n'hésiteront pas à la recommander à tous leurs amis internautes ou à en parler sur leur blog.

Les jeunes internautes sont également attirés par les petits bonus que les marques peuvent offrir, telles que les réductions et des promotions sur des produits si elles sont régulièrement mises en avant sur le profil. Des contenus exclusifs peuvent aussi attirer leur attention, tels que des wallpaper et des images téléchargeables.

Les annonceurs ne doivent pas non plus oublier d'entretenir leur relation avec les utilisateurs des réseaux sociaux en renouvelant régulièrement le contenu de leur profil et en n'hésitant pas à solliciter les visites par l'intermédiaire d'e-mails pour, par exemple, les inviter à des évènements exclusifs. Ainsi, la marque de lingerie américaine Victoria's Secret a proposé à ses "amis" de MySpace et de Facebook de gagner des invitations pour une "PJ Party" (Pyjama Party) exclusive.

Plus d'informations :
http://www.forrester.com/Research/Document/Excerpt/0,7211,41662,00.html

06/07/2007

Des professionnels de la publicité en veille sur la vidéo en ligne

Un consortium de professionnels de la publicité étudiera l'impact des nouveaux contenus vidéo promotionnels sur les consommateurs afin de proposer aux professionnels des moyens innovants et lucratifs de faire leur pub.

EyeWonder Inc., un fournisseur de technologies pour les rich media et la vidéo numérique dirigera le consortium de recherche "EyeWonder In-Stream 2.0" composé actuellement d'une trentaine de publicitaires, d'agences et d'éditeurs en ligne (NBC Universal, OMD Digital et Akamai Technologies).

Il se donne pour objectif de tester les nouveaux usages et analyser les attitudes et les comportements des consommateurs concernant les plates-formes et les formats liés à ce type de publicité : comment les nouvelles solutions de publicités pre-, mid- et post- roll (diffusion d'une publicité avant, pendant et après un contenu vidéo) seront reçues par les consommateurs.

23:35 Publié dans 3.3 VOD | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : VOD, publicité

60% des européens séduits par le web collaboratif

Selon une étude réalisée par Forrester Research auprès de 7 300 personnes, 60 % des internautes européens s'adonnent pratiquent le Web 2.0 : lecture ou rédaction d'un blog, écoute de podcasts, utilisation de flux RSS, lecture et rédaction en ligne de chroniques de consommateurs ou participation à des sites communautaires.

Au-delà de ces moyennes, l'étude souligne de fortes particularités nationales.

Les consommateurs du Royaume-Uni et de la Suède sont par exemple très nombreux à consulter les sites communautaires, qui bénéficient d'un succès moindre auprès des Allemands et des Français.

En matière de blog, les Néerlandais sont les plus actifs, avec 15 % de la population en ligne active dans ce domaine.

60% des internautes français participent à des activités « d'écoute », lecture de blogs ou de revues de consommateurs.

Les Espagnols sont des commentateurs particulièrement actifs en ligne, alors que les Allemands sont très réticents à publier leurs opinions en ligne.

Wikio : suivre les blogs par thématiques

Wikio offre sur le flux principal, tout ce qui concerne les blogs en général.

Sur les flux secondaires, les blogs sont classés par thématique : les blogs de BD, les blogs des cinéphiles, ceux dédiés à la cuisine, mais aussi les blogs féminins, les blogs de foot, les blogs high-tech, les blogs de jeux vidéo, sans oublier les littéraires, les musicaux, les sportifs ou les carnets de voyage ...

Un outil pratique pour organiser sa veille secteur.

Possibilité de téléchager ce "bloguesque" gadget Vista.

23:20 Publié dans 3.1 Blogs | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : chiffres, veille

Top 30 des villes blogueuses

Un classement réalisé par le Business Week à partir des données de Feed Burner.

Paris en 11e position derrière Londres, Rome ou Madrid, mais devant San Fransisco, Seattle ou Montreal.

- 1 : New York
- 2 : Los Angeles
- 3 : Londres
- 4 : Chicago
- 5 : Rome
- 6 : Madrid
- 7 : Toronto
- 8 : Houston
- 9 : Washington
- 10 : Atlanta

- 11 : Paris
- 12 : Seattle
- 13 : San Diego
- 14 : Austin
- 15 : Minnéapolis
- 16 : Denver
- 17 : San Fransisco
- 18 : Portland
- 19 : Dallas
- 20 : Singapour

- 21 : St Louis
- 22 : Jakarta
- 23 : Brooklyn
- 24 : Philadelphie
- 25 : Mexico
- 26 : Montréal
- 27 : Pekin
- 28 : Moscou
- 29 : Bombay
- 30 : Columbus

Les francofolies font gagner des Ipods



Les Francofolies offrent des cadeaux aussi aux blogueurs


Recommandé par des Influenceurs



Le festival des Francofolies de La Rochelle se déroulera du 11 au 16 juillet 2007.

A l'occasion de sa nouvelle édition, ils organisent un jeu concours :

A gagner : des iPods nano, des places de concert « Premières Francos » à l'Encan, des compilations « Du Chantier aux Premières Francos. Chroniques I ».

Jeu-concours accessible sur le lien :
http://www.francofolies.fr/concours/index.html

Accessible du vendredi 29 juin au vendredi 6 juillet. Tirage au sort le lundi 9 juillet.

14:05 Publié dans 2.3 Buzz | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : buzz

Bozio on line ...

Luciano Bozio - une tête bien faite du monde des médias se met au blog ... à suivre ...

"Ceux qui me connaissent savent que je bourlingue dans les médias en France depuis 1981. J’ai passé 7 ans – formidables – chez IPSOS Médias, 8 ans – excitants – dans la filiale française du groupe italien RCS Media Group, 9 ans – passionnants – chez Carat Expert, et je suis depuis 2 ans au groupe Figaro, avec la responsabilité du marketing, des études et des stratégies.

Ce parcours – très chanceux, je n’ai pas de mal à le reconnaître - m’a chevillé au corps la passion pour l’économie des médias et le goût de leur critique. Pendant mes années Carat, j’ai assouvi en partie cette passion en réalisant le magazine Carat Médias Actualités, qui a cessé de paraître depuis mon départ, mais dont certains d’entre vous se souviennent sans doute.

Depuis, j’ai aussi appris à surfer sur internet. Qui s’est ajouté à mes passions. Et puisque les blogs sont devenus sur le web un espace de libre expression, permettant d’ouvrir la discussion sur notre métier entre professionnels et au-delà, je profite de l’occasion qui m’est offerte par la nouvelle version du site publiprint.fr pour reprendre un dialogue qu’avec mes confrères je n’ai en réalité jamais interrompu.

Ecrivez-moi vos impressions, vos coups de cœur, vos critiques. N’hésitez pas. On fait un métier privilégié, mais qui est utile à condition qu’on garde la capacité à nous remettre en cause à tout instant."

http://www.publiprint.fr/blog/

05/07/2007

Enquête sur les blogs : pratiques de choix & de consultation

Principales conclusions :

- L’aspect communautaire qui se manifeste par le blogroll et le bouche à oreille est toujours présent dans la sélection des blogs.
- La qualité du contenu du blog est le principal critère de qualité d’un blog.
- Les internautes cherchent un contenu autre que celui des médias de masse (presse, radio, télévision).
- Le blog reste encore à usage personnel plus que professionnel.
- Les blogs sont consultés plusieurs fois par jour, et généralement au bureau et le soir.

Une étude faite par Vtech, blog spécialisé en veille et intelligence économique, est animé par Aref JDEY.
http://vtech.canalblog.com
URL : http://vtech.canalblog.com
Mail : jdeyaref@gmail.com

Visionner le power point :

http://storage.canalblog.com/19/90/28404/12999587.pdf

04/07/2007

Gn 3 9-10

Dieu appela l'homme, et lui dit: Où es-tu?
Il répondit: J'ai entendu ta voix dans le jardin j'ai eu peur, parce que je suis nu, et je me suis caché.

03/07/2007

TF1 s'interroge sur l'avenir de la fiction française

Si seulement ...

Paru dans LE MONDE - 02.07.07

"Trois années après le débarquement en force des séries américaines en première partie de soirée, TF1 a décidé de se lancer au secours de la fiction française. La chaîne privée a organisé, vendredi 29 juin, les premiers "Etats généraux de la fiction".

Pour l'occasion, la Une a réuni tous les représentants du secteur : auteurs, scénaristes, agents, producteurs et réalisateurs. Ils étaient plus de 140 au rendez-vous. Débordée par l'afflux de demandes, la chaîne a reconnu avoir dû "refuser du monde".

Selon Takis Candilis, directeur général adjoint chargé de la fiction et des divertissements de TF1, l'objectif de ce rendez-vous, qui sera reconduit en juin 2008, "était de se rencontrer de manière décontractée hors du cadre officiel" des relations professionnelles. Surtout, ces Etats généraux prouvent qu'il y a "une réelle prise de conscience de chacun des problèmes de la fiction française", se réjouit M. Candilis.

Réunis au bois de Boulogne, les professionnels ont évoqué toutes les pistes pour en finir avec "une crise" commencée il y a deux ans. Pour faire pièce au raz-de-marée américain, la fiction française devra "être capable de produire 18 épisodes par saison contre 6 à 8 aujourd'hui". Une exigence qui "bouscule toute la chaîne de production", ont admis les professionnels.

Des "solutions majeures", au dire de TF1, seraient déjà en vue pour mettre un terme "au cycle descendant" de la fiction française. En pratique, un nouveau métier va s'imposer sur les plateaux de tournage. Copié sur le modèle américain, le "showrunner" sera une sorte de producteur exécutif au pouvoir artistique élargi. Il aura notamment pour mission de veiller à ce qu'une série conserve sa couleur, sa tonalité du premier au dernier épisode.

Désormais, plutôt qu'un auteur unique, des "pools" de scénaristes seront organisés, à l'américaine. Une pratique qui "impose une redéfinition du contrat d'auteur". Les professionnels sont convenus de se réunir avec TF1, à la rentrée, pour établir "un nouveau partage des droits d'auteurs". La chaîne a aussi obtenu "une rediscussion des fameux décrets Tasca" qui donnaient 100 % des droits d'auteur aux producteurs après deux diffusions, "au détriment des diffuseurs", explique M. Candilis.

D'après TF1, le gros de la vague américaine serait déjà retombé. La semaine dernière, trois fictions françaises ont occupé les quatre premières places des audiences de la chaîne."

Par Guy Dutheil

14:00 Publié dans 3.3 VOD | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : vod

Producteurs et diffuseurs réagissent à l'emprise d'Internet

Paru dans LE MONDE 02.07.07

"LA ROCHELLE ENVOYÉES SPÉCIALES

"Est-ce la fin de la "télévision de papa" ? Les oeuvres audiovisuelles sont-elles en train de se déplacer vers les nouveaux écrans tels l'Internet, les vidéoblogs ou les téléphones portables ? Ces questions ont été au coeur des débats de la 18e édition du Sunny Side of the Doc, le marché du film documentaire qui s'est tenu du 25 au 29 juin à La Rochelle, en présence de quelque 2 000 professionnels, venus de 46 pays.

Les grandes chaînes généralistes voient, en effet, leur audience vieillir et s'éroder. "Aujourd'hui, les chaînes américaines et asiatiques ne financent les projets que s'ils sont en haute définition et s'ils offrent un potentiel de développement sur le Net", observe Yves Jeanneau, délégué général du Sunny Side of the Doc.

De grands groupes - BBC, Discovery ou TF1 - sont en pleine restructuration. Signe de ce bouleversement : sur les 331 responsables de chaînes ou acheteurs de programmes présents au Sunny Side, 126 étaient de nouveaux venus, attentifs aux "new medias".

Les Coréens de KBS conçoivent des documentaires pour le portable, en s'appuyant sur les derniers modèles de téléphones mobiles dotés d'écrans déployables. En Grande-Bretagne, ITV, chaîne commerciale comparable à TF1, a fait appel à Roger Graef, documentariste reconnu, pour créer sur son site Internet une série de 75 documentaires de trois minutes, Weblives. "Certains professionnels britanniques, inquiets devant les bouleversements actuels, ont tendance à y parer en faisant appel à des stars et à des sujets grand public, explique-t-il. Il reste donc un terrain immense pour de vrais documentaires, adaptés à l'interactivité du Net."

Weblives propose des portraits de personnes dont l'Internet a changé la vie, sur le plan amoureux, social ou artistique. Les spectateurs sont invités à envoyer des commentaires et à voter pour leurs favoris. En France aussi, où les sites de partage du type Dailymotion (1,5 million de connexions par jour !), YouTube, Watt, etc., grignotent l'audience des télés traditionnelles, producteurs et diffuseurs se mettent à concevoir des programmes destinés à être diffusés sur différents types d'écrans.

"Il faut avoir une approche globale quand bien même on ne peut pas proposer les mêmes contenus sur ces supports divers", estime Jérôme Caza, président de la société de production 2P2L, qui veut "toucher à toutes les écritures, à tous les formats".

Pendant la présidentielle, 2P2L a conçu pour Yahoo un "événement vidéo", jepreside.fr, sorte de faux JT où l'internaute pouvait se voir proclamé président. "Pour le moment, il n'y a ni économie ni marché, mais il s'agit de ne pas rater le train", explique Jérôme Caza. Il s'apprête à signer un accord avec la plate-forme de programmes Joost, qui devrait être lancée en juillet. L'internaute pourra retrouver sur Joost une partie des productions de 2P2L, libres de droits.

En septembre, France 3 diffusera deux documentaires d'Yves Jeuland, Comme un juif en France et Dans la joie et la douleur, accompagnés de "compléments spéciaux pour le site Internet de la chaîne", annonce Muriel Rosé, directrice de l'unité documentaire.

Si les modèles de financement de ces films sont encore incertains, Yves Jeanneau estime que tous ces nouveaux réseaux favorisent la création : "La préparation d'un documentaire d'investigation est longue et onéreuse. Il faut tourner beaucoup d'images pour n'en garder qu'une partie. Or, ces nouveaux médias permettent d'accueillir celles qui n'ont pas été retenues mais qui sont porteuses d'information. Ils développent une interactivité, par la vidéo, les photos, les chats et les différents liens qu'ils peuvent offrir."

Le producteur Christophe Nick, qui tourne actuellement, pour France 2 et France 5, une série documentaire sur la Résistance française, envisage ainsi de livrer sur Internet les trente heures d'entretiens avec des historiens qui lui ont servi à écrire son film. France 5 poursuit activement ses développements Internet en lançant en septembre un "wiki" du documentaire, sur le modèle de l'encyclopédie en ligne Wikipédia. France 2, de son côté, va ouvrir un nouveau site dédié au documentaire pour "accompagner, valoriser et promouvoir" les oeuvres mises à l'antenne.

La chaîne entend constituer sur le Net une "antenne propre dédiée à d'autres types d'écriture, explique Fabrice Puchault, chargé des documentaires sur France 2, afin de faire face à l'emprise du Net sur les jeunes générations". Aux Etats-Unis, 20 % des moins de 25 ans ne regardent jamais la télé sur un poste de télévision."

Par Catherine Bédarida et Sylvie Kerviel

13:57 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : VOD

BMW : un jeu vidéo gratuit pour conduire leurs modèles

Le marché de l'auto a décidement bien pris le virage du Net.

BMW propose un jeu vidéo en ligne gratuit de courses de voitures (les siennes évidement) ...

http://www.bmw-pace.com/pace/

La presse à l'heure du Web 2.0

La présentation du travail universitaire de Nicolas Kayser-Bril :

"Les journaux doivent faire face à une concurrence accrue, du fait de la multiplication des sources d’actualité, mais également à une fragmentation des audiences. Les internautes vont en effet spontanément sur le site le plus pertinent par rapport à l’info qu’ils recherchent et ils peuvent essayer plusieurs marques puisque les coûts de permutation sur le web sont nuls. La combinaison de ces deux phénomènes devrait donner un avantage massif au leader sur chaque segment de l’info, si bien qu’à moins de posséder une marque suffisamment différenciée et fédératrice, les audiences ne donneront de la valeur qu’à une partie des contenus diffusés sur un site. Qui consulte en effet les pages sports de La-Croix.com ? La politique internationale sur Le Telegramme.com ?

Une vision un peu pessimiste, puisque, si ces tendances se poursuivent, les journaux n’arriveront pas dégager suffisamment de revenus de leurs opérations internet pour combler les déficits de la version papier."

Version intégrale :
http://nicolas.kayserbril.free.fr/memoire/memoire.pdf

Version slide :
http://www.observatoiredesmedias.com/2007/06/06/quelle-place-pour-la-presse-en-ligne-a-lheure-du-web-20/

Paperblog ... pour repérer les meilleurs posts

Encore un "béta" en ligne. Mais avec un suivi utilisateur comme jamais rencontré ... un rêve ... une halu. ... j'ai bien demandé : celine@paperblog.com n'est pas un robot ...

Anyway ... le projet pourrait faciliter l'accès aux meilleurs posts publiés et découvrir les blogs par communauté :

"Paperblog répond à la question: « comment trouver de bons articles sur les blogs ? »
Sur les blogs, des talents se révèlent, des experts et des passionnés partagent leurs connaissances et expériences. Ces pépites étant bien souvent noyées dans un océan de blogs, il nous a semblé nécessaire de les identifier avec comme objectif d’offrir toujours plus d’articles de qualité à toujours plus de lecteurs.

Pour y parvenir, nous faisons appel à la fois à la technique et à la collaboration des internautes qui est complétée par notre équipe éditoriale.

La technique nous permet d’identifier selon certains critères jugés objectifs (et que nous ne dévoilerons pas ;-) ) des articles de qualité tout en les classifiant par thématique.
Le clic de l'internaute intervient ensuite. Par leur navigation et leurs actions (votes, classements, ajouts de mots clefs) les internautes vont nous permettre d’ajuster les premiers tris et d’améliorer les classements.
Enfin, l’équipe éditoriale de Paperblog modère et effectue un tri plus fin afin de mettre en avant les meilleurs articles. Certains membres qui nous en feront par ailleurs la demande pourront devenir modérateurs et participer encore plus activement aux sélections.

Nous nouons également des partenariats avec des Groupes de Presse et autres diffuseurs afin de diffuser le plus largement possible les articles et satisfaire notre objectif de permettre à davantage de lecteurs de lire les meilleurs articles.

Demain, nous souhaitons même pouvoir éditer ces contenus sur papier…

En attendant, notre souhait est de vous offrir le meilleur service, que paperblog.com vous soit utile !"

Pour les blogueurs - la possibilité de se référencer ... A suivre donc.

http://www.beta.paperblog.com/

08:25 Publié dans 3.1 Blogs | Lien permanent | Commentaires (0)

02/07/2007

Dans la publicité ...

... y'a des trucs qui ont changé ... mais pas tout ... pas encore ... (et surtout ne pas le dire au stragiaire de 23 ans ... il est si mimi ...) ...



Dans la publicité
Vidéo envoyée par antoninwaterkeyn

L'équipe de Stratégies blogue

Pour fêter les 30 ans du Grands Prix Stratégies couronnant le meilleur de la création publicitaire, la rédaction du magazine s'offre un blog : "Faites de la création" avec des posts chaque jour mettant en avant la création sous toutes ses formes ... publicitaires s'entend ... L'expérience est prévue pour durée 30 jours ... mais plus si affinité disent-ils.

http://blog.strategies.fr/creation/

Addict aux blogs ? A vous de passer le test :

77%How Addicted to Blogging Are You?

Mingle2 - Online Dating

15:25 Publié dans 3.1 Blogs | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : blog

Célio nous livre des hommes presque tout nu

Célio déploie de louables efforts pour jouer la carte de la proximité.

Après le blog "vousleshommes" et la mise en boutique d'hommes en caleçon censés aider ces dames dans le choix des tailles ... la marque va plus loin en organisant un jeu concours. Il s'agit ici de l'élection des 12 "shoppenboys" qui auront l'honneur de paraître dans le calendrier de la marque. Ambiance "Full Monty" et dérision ... les hommes en question étant plutôt ... ordinnaires ... Ils dansent pour nous sur le Net et on peut voter.

http://www.shoppenboys.com



Shoppenboys


Recommandé par des Influenceurs


http://www.shoppenboys.com

Pour celles qui préfèrent les modèles plus ajustés ... Lord Kongo se lance avec des modèles qui voudraient évoquer la force animal ...



Lord Kongo


Recommandé par des Influenceurs


Est-il besoin d'inviter les amateurs de tantrisme à passer leur chemin ... il y a encore un bon millénaire à patienter ;-)

13:55 Publié dans 2.3 Buzz | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : buzz

Panasonic et le Figaro associés pour un jeu concours

Panasonic et le Figaro s'associent pour lancer le 1er Prix de la création numérique. Ouvert à tous, vous pouvez envoyer votre œuvre vidéo / animation sur le thème « Naissances » jusqu'au 21 septembre. Les œuvres doivent durer entre 1 et 3 minutes et être tournées en format 16/9.

Une occasion pour ces deux marques de s'inscrire dans le mouvement très "up to date" des contenus vidéos fournis par les particuliers.

http://www.panasonic-art.com








Recommandé par des Influenceurs

13:23 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : vod