04/06/2007

La vidéo rebat les cartes de la consommation internet

Isobar a mené une enquête* baptisée "Panorama 2007 de la vidéo sur Internet", au mois de mai 2007. Son but ? Mesurer l'importance du phénomène d'utilisation de la vidéo sur le Web. Et appréhender l'émergence de ces nouveaux usages.

Les vidéonautes ont envahi la Toile. C’est ce qui ressort de l’étude menée par Isobar en mai dernier. Selon elle, près de 55 % des internautes regardent des vidéos plus d’une fois par semaine et 26 % plusieurs fois par mois. Les 15-24 ans sont les plus assidus : 18,6 % d’entre eux visionnent des vidéos quotidiennement.

Avec 10 millions d’internautes ayant consulté des vidéos en ligne au cours du dernier mois selon Médiamétrie (avril 2007), la consommation de vidéos sur le Web devient florissante.

Fait marquant sur ce marché, il engendrerait de nouveaux réflexes. En effet, l’accès au contenu vidéo ne se fait que dans 47,6 % des cas par les moteurs de recherche, tandis que 68,2 % des internautes déclarent aller directement sur les plateformes de diffusion ou de partage de vidéo.

En matière de contenu, l’étude souligne que les internautes sont adeptes du “snacking”. Le divertissement est largement plébiscité, suivi de près par les actualités : 89 % ont déjà regardé des vidéos d’humour ou des blagues, 79 % des extraits de films ou des bandes annonces et 71 % des clips musicaux. Les vidéos d’actualité ou d’informations générales séduisent, quant à elles, 61,2 % des internautes interrogés.

Parmi les acteurs en présence, l’étude met en exergue deux typologies d’acteurs: les "anciens" d’une part et les "modernes" ou pure players de l’autre.
Du côté des anciens, on retrouve les sites de chaînes de télévision qui recueillent 57,6 % des habitudes de consommation, TF1 restant en pôle position, devant M6 et France Télévisions. Du côté des pure players, YouTube se place en première position (57,4 %), devant AlloCiné (52,2 %) et DailyMotion (40,9 %).

Sur le fond des messages, enfin, les internautes ont « une appréciation positive du contenu vidéo proposé sur Internet ». A noter cependant, les contenus qui recueillent le plus d’opinion favorable sont à 89 % ceux réalisés par des professionnels et exclusifs au Net.
Sur le média interactif, donc, les vidéonautes préfèrent sans conteste les contenus rédigés spécialement pour le Web.


*Méthodologie : enquête en ligne, conduite du 3 au 4 mai 2007, auprès de 600 internautes âgés de 15 à 49 ans sur le panel 1001opinions d’Aegis Media Expert.

Sur NL Ecommerce

Investissements européens pub on line dépassent les 5 milliards d'E

Publiés par l'IAB Europe, les chiffres Ad-Ex 2006, mesurant les investissements européens dans la publicité en ligne, révèlent que les dépenses publicitaires ont dépassé les 5 milliards d'euros pour la France, l'Espagne, l'Italie et le Royaume-Uni.

Alors qu'en 2005, les dépenses pour l'ensemble de l'Europe ont atteint 4,6 milliards d'euros, ce chiffre devrait s'élever à 8 milliards d'euros en 2006. Cette croissance est à mettre en relation avec l'essor de l'e-commerce en Europe, qui connaît, en 2006, une croissance de 37 %. Le total des ventes en ligne devrait atteindre 97 milliards de dollars (76 milliards d'euros), soit un peu plus de la moitié des sommes investies en ligne aux États-Unis (186 milliards de dollars).

Sur les nouveaux marchés comme l'Inde, la Chine et le Vietnam, la publicité en ligne connaît un taux de croissance des plus élevés (70 % en moyenne).

Le Royaume-Uni arrive en tête du classement au regard de ses dépenses publicitaires en ligne. Avec 3 101 millions d'euros investis, ces dernières dépassent celles de la publicité radio.

Par ailleurs, pour le Royaume-Uni, la France, l'Espagne et l'Italie, les dépenses dans la publicité en ligne se ventilent ainsi:

Moteurs de recherche : 2 456 milliards (48,6 %).

Affichage : 1 515 milliards (30 %).

Petites annonces : 1 002 milliards (19,8 %).

Courrier électronique : 76 millions (1,5 %).

Des résultats complémentaires devraient être présentés lors du congrès Interact, organisé par l'IAB Europe les 4 et 5 juin prochains à Bruxelles.

Sur le NL d'ecommerce

Internet, média-clé dans la phase de réflexion d'un achat

DoubleClick, fournisseur de technologies et de services de publicité interactive, publie les résultats d'une étude permettant d'identifier et de quantifier l'impact des médias et des facteurs influençant l'acte d'achat des internautes, dans sept catégories de produits et de services courants.

En collaboration avec ROI Research et eRewards, cette étude a été réalisée en ligne en août 2006 auprès de 1 245 internautes au Royaume-Uni, 1 173 en France et 1 166 en Allemagne, tous âgés d'au moins 18 ans. Les personnes sondées ont répondu à un questionnaire reprenant les trois phases du processus d'achat : sensibilisation, collecte d'informations et décision d'achat.

Parmi les enseignements phares, l'étude révèle, sans surprise, que plus de la moitié des Européens interrogés prête davantage attention aux publicités sur un produit lorsqu'ils prévoient de l'acheter. Les publicités sur Internet jouent dès lors un rôle plus important lors de la phase de réflexion que lors de la sensibilisation au produit.

Entre 30% et 50% des personnes interrogées réagissent aux publicités vues dans d'autres médias en effectuant des recherches en ligne. De même, entre 14% et 18% des personnes affirment regarder régulièrement des bandes-annonces publicitaires de films sur Internet. Enfin, 10% des sondés déclarent explorer des publicités interactives ou cliquer souvent sur “play” dans les publicités vidéo.

Les publicités intrusives ne sont pas, pour leur part, très appréciées des internautes européens.

Les bannières sur Internet se sont en effet révélées impopulaires pour 9 à 13% des personnes interrogées dans les divers pays, “d'où la nécessaire prise en compte du comportement des internautes dans les stratégies de campagnes publicitaires on line”, conclut l'étude.

Sur NL de Ecommerce