26/07/2007

Google fait évoluer sa durée de prise en compte des nouveaux contenus

Un interview de David Degrelle Directeur de l'agence 1ere-Position paru dans Neteco le 25 juillet.

Extrait :

"JB - David Degrelle, bonjour. Depuis quelques jours, vous affirmez que Google a changé ses pratiques en matière d'indexation. Quel est ce changement ?

DD - Google est effectivement en train de faire évoluer de manière spectaculaire la durée de prise en compte des nouveaux contenus et notamment des blogs en les intégrant, dorénavant très rapidement, souvent en moins d'1heure, dans la base de données de son moteur généraliste. Jusqu'ici les blogs étaient déjà immédiatement pris en compte sur Google Blog Search, et la grande nouveauté vient que dorénavant Google référence en quasi temps réel dans sa base principale tout en étant capable de recalculer les positions de l'ensemble de son index dans la foulée."

La suite sur Neteco :
http://www.neteco.com/77325-david-degrelle-1ere-position-google-train-evoluer.html

13/07/2007

Point sur les blogs

Dans Stratégie de cette semaine, on parle blog. Ce n'est pas si fréquent. Disons que c'est une première approche ... peut être que dans le numéro suivant le sujet sera fouillé plus en profondeur ?

"Blog de Com" n° du 12.07.07 de Stratégie

On y lit ...

Des données chiffrés ... données toujours épineuses :
"Avec une fourchette estimée entre 15 et 20 millions de blogs créés, dont près de la moitié par des 13-24 ans sur Skyblog, la France fait figure de pionnière. Elle se placerait déjà au quatrième rang mondial avec 1 à 2 millions de blogs actifs mis à jour très régulièrement, qui introduisent de plus en plus de contenus vidéo."

Des éléments d'indentification des blogs influents :
Les professionnels du marketing les identifient en examinant à la loupe différents critères dont la liste ne cesse de s'allonger : nombre et fréquence de parutions, de commentaires et de citations par des blogueurs ­extérieurs, nombre d'abonnés à des flux RSS, etc. À ces indicateurs quantitatifs s'ajoutent des critères d'appréciation plus qualitatifs tels que la richesse des contenus ou le niveau d'expertise du blogueur.

« Un blog influent dépasse les 5 000 visiteurs uniques par jour, précise Philippe Torloting, consultant e-média chez Business Interactif. Quand on atteint ce palier, on commence à être un blogueur star et on songe à en tirer des revenus. »

Les outils de mesure des blogs :
"Citation de Technorati et de Wikio.
Et de Pagerank ou Feedburner, deux services proposés par Google."

Les revenus des blogueurs :
"Les blogueurs qui tirent des revenus de leur activité se multiplient. Ils seraient ainsi quelques-uns à gagner jusqu'à 1 000 ou 2 000 euros par mois. « Les rapports entre les marques et les blogueurs évoluent beaucoup en ce moment, confirme Grégory Pouy, responsable de la stratégie et de la communication de Buzz ­Paradize (groupe Vanksen). Au début, les blogueurs refusaient de se faire payer. Mais en voyant les plus gros s'y mettre, ils se rangent à cette idée. » Des régies comme Influence (Heaven) se sont ainsi lancées dans des politiques actives de monétisation des blogs les plus influents."

Les blogueurs émergeants ... :
"Après, tout est question d'affinités. Face à une blogosphère de plus en plus segmentée, les marques n'ont plus qu'à faire leur marché. Toutes les communautés s'y retrouvent : reines de la cuisine, fanatiques de la beauté ou du bavardage entre filles, « geeks », commentateurs politiques, etc. La plupart commercialisent déjà des espaces publicitaires ou des liens sponsorisés, en direct ou via des régies. Mais les blogs servent aussi de tremplins pour faire décoller des carrières. Exemples : la coach en image Sophie Kune, que l'on a vue sur M6 et qui travaille pour Celio, Deedee sponsorisée par Garnier, ou Pascale Weeks (alias Scally), auteur du blog de cuisine C'est moi qui l'ai fait, qui travaille pour des éditeurs et le site Gusto.fr... Dernier épisode en date, Cyrille de Lasteyrie (alias Vinvin), le blogueur potache de Bonjour America, qui a coécrit le pilote d'une série diffusée sur M6."


Les utilisations marketing :
"Dans le même temps, toutes les agences se mettent à faire du « social media marketing ». Les objectifs sont variés, de la simple régie au marketing d'influence en passant par les problématiques de communication interne. Dans l'univers corporate, par exemple, l'initiative très réussie de Michel-Édouard Leclerc (De quoi je me MEL) a fait florès, inspirant le patron de la société de conseil en ressources humaines Altaïdes, Jacques Froissant, qui a fait de son blog un vrai levier d'émergence. Ou bien Jean-Claude Delmas, directeur des ressources humaines de Casino, qui anime un blog de recrutement à travers des vidéos. L'infiltration des communautés de blogueurs sert aussi à l'organisation de « focus groups ». C'est notamment le cas dans l'univers culinaire, où les marques exploitent ce nouveau biais pour tester leurs produits. Johnson & Johnson a ainsi exposé son édulcorant Splenda à un groupe de blogueuses, via le groupe de relations publiques I & E Consultants. « Pour notre client EDF, nous identifions les blogs pertinents qui parlent de rénovation de l'habitat, explique François Guillot, chargé des stratégies Internet chez I & E. Nous nous éloignons des logiques traditionnelles pour mettre au point des outils de ciblage hyperqualifiés et ainsi toucher les bons relais d'opinion. »

"Dans l'univers du high-tech ou de la mode, des marques comme Samsung, Nokia ou Nike ont vite compris comment créer du buzz. « Ce que nous recherchons, c'est la recommandation des blogueurs. Elle sert à allumer la mèche », insiste Laurent Valembert, fondateur de Tribeca, une agence qui a notamment réalisé plusieurs opérations pour Nike. Quand une opération plaît aux blogueurs, c'est gagné. Les retombées sont immédiates et arrivent même souvent avant celles des médias traditionnels. Les blogueurs ne touchent pas d'argent mais disposent en contrepartie de matière pour alimenter et animer leur site, et donc de moyens sans cesse renouvelés de doper leur fréquentation."

http://www.strategies.fr/magazine/article.php?cle_page=43433

12/07/2007

Nielsen NetRatings change sa méthode de mesure d'audience

Nielsen NetRatings abandonne les mesures en terme de pages vues partant de la conviction que ce n'est pas ce que l'internaute regarde qui importe, mais plutôt le temps qu'il passe à le regarder.

Nielsen NetRatings pense s'adapter avec ce choix aux habitudes liées aux interfaces web 2.0 (Ajax, streaming ...) et aux nouveaux comportements des internautes.

Cette nouvelle méthode pour mesurer les audiences pourrait bouleverser le classement des sites les plus populaires établi aujourd'hui. Ainsi, si le nombre de pages vues est seulement pris en compte, le site AOL s'est classé à la sixième place en mai dernier aux Etats-Unis. Mais si la méthode de "temps total" est utilisé, AOL se hisse cette fois-ci sur la première marche du podium, avec 25 milliards de minutes cumulées, devant Yahoo!, qui enregistre 20 milliards de minutes tandis que Google chute de la troisième à la cinquième place.

Ainsi, les annonceurs pourraient se mettre à préfèrer lles pages des sites où les internautes passent le plus de temps.

10/07/2007

Mediamétrie renouvelle sa mesure d'audience

Deux changements majeurs :

1. Dès le printemps 2008, Médiamétrie introduira une nouvelle génération d'audimètres. Equipés d'une sonde, le "watermarking", permettra d'identifier le programme écouté ou regardé quel que soit le support. Cette nouvelle technologie généralisera ainsi la mesure automatique d'audience sur tous les supports, fixes et mobiles et sonnera le glas des relevés reposant sur les déclaratifs des sondés.

2. Médiamétrie élargie son panel. Aujourd'hui, il se base sur un échantillon de 3.200 foyers soit 8.200 personnes. D'ici fin 2011, il sera étendu à 5.000 foyers. Il s'agira ensuite de développer une stratégie "plurimédia" en équipant une partie du panel d'instruments de mesure Internet pour étudier "les synergies entre un programme télé et un service Internet".

08/07/2007

Etude Comscore - l'audience des sites d'info. portée par l'étranger

Côté presse, 18 des 20 sites étudiés font plus de 20% de leur audience à l’étranger. Les sites des cinq journaux français les plus importants attirent entre 35% et 40% de public international : lefigaro.fr (41%), lemonde.fr (40%), lexpansion.com (39%), lexpress.fr (37%) et liberation.fr (35%). Des chiffres en forte progression par rapport à avril 2006, surtout pour les journaux particulièrement politiques (+62% pour lefigaro.fr). Une hausse sans doute due à l’engouement de l’étranger pour les élections présidentielles. Les faibles scores de leparisien.fr (18%) et de humanite.presse.fr (17%) s’expliquent, selon comScore, par leur contenu majoritairement centré sur la France. Toutefois, ces chiffres restent à relativiser. Une étude similaire réalisée en Angleterre révélait ainsi une audience internationale de près de 70% pour les sites du Daily Mail et de The Independent.

Pour la télévision, TV5.org arrive en tête avec 54% d’audience étrangère, assez logique vu leur position de média francophone internationale et les services à destination des étrangers proposés sur leur site (apprentissage du français, etc.). Suivent les sites du groupe TF1 (51%), grâce surtout à la version internationale d’Eurosport, puis de France Télévisions (44%) et de M6 (26%).

Enfin, pour la radio, la grande majorité des sites des radios examinés ont, à l’exception de RMC, une audience étrangère de plus 20%. Le plus international est rfi.fr, le site de la bien nommée Radio France International, avec 66%, suivi des sites du groupe NRJ (45%), puis de celui de Radiofrance.fr (36%). Ce dernier, selon comsCore, a bénéficié de l’engouement de pays tels que la Suisse et de la Belgique pour l’élection présidentielle.

A noter que l'étude a été réalisé au mois d'avril - avec un biais sans doute important du à l'actualité politique particulièrement dense ...

00:35 Publié dans 4. Media | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : media, audience, chiffres