30/08/2007

Blogs : 500 millions $ pour les 50 000 plus populaires en 2006

"Selon une étude réalisée par l'Université du Texas (UTD) et l'agence Chitika, les 50 000 blogues les plus populaires de la planète auraient récolté quelque 500 millions $ de revenus publicitaires en 2006.

Ainsi, selon les conclusions de cette étude, les blogues les plus populaires et les plus réputés réussiraient à attirer les publicitaires et à obtenir une rémunération conséquente.

Selon le document, le marché aurait tendance à surestimer les revenus générés par les blogs moins populaires, tout en sous-estimant ceux des blogs les plus réputés.

L'étude aurait été réalisée depuis un échantillon de blogs membres du réseau Blog Marketing, le classement de popularité aurait été réalisé selon le palmarès Technorati (statistiques de liens entrants), et une technique statistique standard de modèle prédictif aurait servi pour établir la somme totale des revenus générés."

Lu sur : http://www.branchez-vous.com/

20% des internautes français lecteurs de blogs

"Selon une étude de Forrester Consumer Technographics, 20% des internautes français liraient régulièrement des blogs (17% en Europe) et 11% d'entre eux en commenteraient (7% en Europe).

Cette étude, menée auprès de 50000 personnes âgées de 16 ans et plus dans sept pays, montre la percée du haut débit puisque 79% des internautes de l'Hexagone y sont connectés (68% l'année dernière). Dans ce domaine aussi, les Français se situent au dessus de la moyenne européenne (72%) notamment grâce au succès des offres Triple Play (39% des connexions contre 30% pour le continent dans son ensemble)."

Lu dans NL CB NEWS

20/08/2007

Investissements publicitaires moroses sur juillet par TNS Media Intelligence

Seule la radio maintient ses recettes publicitaires sur le mois de juillet malgré une diminution du nombre de spots. En valeur, le media profite de la dynamique des stations généralistes (+10.6%) mais se trouve pénalisé par le repli des stations musicales qui perdent -4.5%. A fin juillet, la radio subit une perte d'investissements de -1,2%.

En presse tous les indicateurs sont dans le rouge. Le media observe un retrait de -3,1% de ses revenus en juillet et de -2,4% au cumul à date. Ce sont les quotidiens nationaux qui souffrent le plus, enregistrant -10,9% de revenus publicitaires et -12,4% de pages. En termes de pagination publicitaire, la presse reste orientée à la baisse avec -5,8% à fin juillet 2007.

Malgré des investissements en retrait de -2.4% ce mois-ci, la télévision est stable à la hausse sur le cumul à fin juillet (+0,4%). On note ce mois-ci une légère progression de sa durée publicitaire (+0,9%), mais un temps publicitaire finalement stable à l'année.

20/07/2007

L'impact d'Internet sur l'économie de la presse, thèse de doctorat d'économie de Danielle Attias

Le sujet est excitant et je vais le dévorer ce WE.

Une mise en bouche :

"Cette recherche analyse l'impact d'Internet sur l'économie de la presse, à la fois en termes d'organisation industrielle et de modµele économique. A l'aide de la théorie des coûts de transaction, nous étudions le changement opéré grâce à la technologie sur la production et la distribution du bien presse". En identifant plusieurs modµeles d'édition et de distribution de contenus sur Internet, il est possible de comprendre les choix organisationnels des acteurs en fonction de leurs actifs clés : leur marque et leurs capacités dédiées à la production de contenus. Grâce à un test économétrique mené à partir d'une base de données d'audience de sites de presse, nous montrons que ces décisions des firmes sont liées aussi aux stratégies de valorisation de leur audience en ligne : vente de publicité en masse distribuée auprès d'une large audience ou vente de publicité ciblée auprés d'une audience de lecteurs qualifiés. Certains acteurs, notamment les éditeurs d'informations générales épousent, par mimétisme, le modèle économique et la stratégie de valorisation de l'audience des grands portails. Dans un modèle théorique, nous montrons l'impact de la course à l'audience pour ce type de firmes. Dans un contexte de concurrence entre médias en ligne, si ceux-ci ne valorisent que la taille de leur audience auprès des annonceurs, le média dont l'audience est la plus faible risque d'être exclu du marché publicitaire."

Et le plan :

Introduction
1 Internet à la source de changements majeurs dans l'industrie de la presse

1.1 Introduction
1.2 La mise à disposition de biens de presse gratuits
1.2.1 Définition et caractéristiques du bien presse
1.2.2 L'impact d'Internet sur la tarification du bien presse
1.2.3 Y a-t-il une cannibalisation de l'activité traditionnelle par Internet ?
1.3 La légitimité du journaliste remise en question
1.3.1 L'émergence du lecteur comme éditeur d'informations
1.3.2 L'émergence de rédactions multi-supports
1.4 Conclusion

2 L'organisation de la filière presse en mutation
2.1 Introduction
2.2 La numérisation de la production et la distribution industrielle de la presse
2.3 La théorie des coûts de transaction comme grille de lecture des changements organisationnels de la presse
2.4 Les attributs des transactions clés de la presse traditionnelle
2.4.1 Les spécificités de site constituent un attribut clé des transactions dans la presse traditionnelle
2.4.2 Les spécificités physiques ont fortement influencé les relations entre la presse traditionnelle et son principal partenaire, les NMPP
2.4.3 Les spécificités d'investissement sont constitutives des économies d'échelle qui caractérisent l'industrie
2.4.4 L'incertitude des transactions est essentiellement due aux conflits syndicaux
2.4.5 La fréquence des transactions est élevée du fait de la périodicité de l'activité
2.4.6 Une synthèse des déterminants des transactions de la presse traditionnelle
2.5 L'impact d'Internet sur la gouvernance des transactions
2.6 Les nouveaux déterminants de la transaction
2.6.1 La spécificité de site est radicalement transformée
2.6.2 Les spécificités physiques sont désormais liées aux outils de publication numérique
2.6.3 Les spécificités d'investissement visent à doper l'audience des sites
2.6.4 Les spécificités humaines reposent sur la formation des personnels
2.6.5 L'incertitude reposant sur la transaction change de nature
2.6.6 La contrainte temporelle se reporte sur les rédactions
2.6.7 Une synthèse des attributs de la transaction de la presse en ligne
2.7 Conclusion

3 L'émergence de nouveaux modèles de valorisation des contenus d'information
3.1 Introduction
3.2 Cadre théorique et composantes des choix des firmes
3.2.1 Théorie des coûts de transaction et littérature sur les hybrides
3.2.2 Composantes des choix des acteurs de la presse en ligne
3.2.3 Des propositions testables
3.2.4 Eléments de synthése
3.3 Eléments méthodologiques
3.3.1 Les données
3.3.2 Le choix des variables
3.4 Résultats économétriques
3.4.1 Les choix de gouvernance des sites de presse
3.4.2 Choix de gouvernance et comportements de marché
3.5 Typographie des acteurs de la presse en ligne
3.5.1 Les "Grands spécialistes"
3.5.2 Les "Généralistes de qualité"
3.5.3 Les "Agrégateurs"
3.5.4 Les "Editeurs de niche"
3.6 Conclusion

Consultable sur :
http://danielleattias.typepad.com/medias/files/These_Danielle_Attias.pdf

19/07/2007

Résultat du marché publicitaire juin 2007 - source TNS Media Intelligence

"Après deux mois faibles, les investissements publicitaires sont repartis à la hausse en juin 2007 avec une progression de +6.3% vs juin 2006, ce qui permet au marché d’atteindre sur le 1er semestre 11.1 milliards d’€ soit une croissance de +5.4% vs 2006. Cette évolution est néanmoins faible au regard des performances de l’année 2006 vs 2005.

Pour le 3ème mois consécutif, la presse subit un désengagement qui se situe à -1.3% en juin 2007 mais reste néanmoins positive au cumul annuel avec +2.1%. Ce sont toujours les quotidiens nationaux qui tirent le media à la baisse avec un recul mensuel de -12.1%. Sur le 1er semestre 2007, la presse est non seulement pénalisée par le repli des investissements des Télécommunications (-23.4%) ou de l’informatique (-26.6%), mais également par celui de la distribution qui a diminué de -9.3% sa pression publicitaire sur le semestre.

La télévision est particulièrement dynamique ce mois-ci avec une hausse de +11.5% de ses recettes publicitaires vs juin 2006 (c’est la plus forte progression mensuelle du media depuis le début d’année), et observe une croissance supérieure au marché sur le cumul à fin juin 2007 avec + 6.2%, soit 3,3 milliards investis depuis le début d’année. Le media bénéficie surtout de la forte présence de la grande consommation qui a investi 1,4 milliard d’euros depuis le début d’année soit une part de voix de 42%. La grande consommation a en effet accentué de + 18.5% ses investissements ce mois-ci vs juin 2006, et de +8.7% sur le cumul à fin juin. Plus globalement, la grande consommation tire le marché publicitaire plurimedia à la hausse avec une croissance de +13% vs juin 2006 pour atteindre 2.2 milliards d’€ sur le 1er semestre 2007, tendance encore plus marquée pour l’alimentation qui a accentué sa pression publicitaire de +21.9% ce mois-ci. Les chaines thématiques continuent d’être moteurs dans la dynamique du média télévision avec des investissements encore accentués en juin : +50.1% vs 2006, soit une croissance à fin juin de +46.2%.

La radio renoue avec une croissance positive ce mois-ci avec +2.6% vs juin 2006, mais reste légèrement à la baisse sur le cumul à fin juin 2007 (-0.8%) soit 1,6 milliard d’€. Les stations musicales sont les plus à la peine sur le cumul avec -3% malgré un mois de juin en hausse de +3.1%. Sur juin, la radio profite de la forte pression publicitaire du secteur de l’automobile avec +31.8% tandis qu’au cumul annuel, le media subit notamment le repli des investissements du secteur des Télécommunications qui avaient massivement communiqué l’année dernière suite à l’ouverture à la concurrence des renseignements téléphoniques.

La publicité extérieure, après trois mois dans le rouge, est stable sur juin (+0.7%), mais reste en négatif au semestre pour compter 1,2 milliards d’€ investis. L’affichage est principalement pénalisé ce semestre par le repli important des investissements de la distribution de -21.9%. Le secteur concède sa place de secteur n°1 à l’automobile qui a développé sa pression en affichage de +17.3% depuis janvier 2007.

De son côté, Internet tend à ralentir sa croissance qui reste cependant à +29.3% ce mois-ci vs 2006 et +40.1% sur le 1er semestre 2007, soit 1,2 milliard d’€."

13/07/2007

Point sur les blogs

Dans Stratégie de cette semaine, on parle blog. Ce n'est pas si fréquent. Disons que c'est une première approche ... peut être que dans le numéro suivant le sujet sera fouillé plus en profondeur ?

"Blog de Com" n° du 12.07.07 de Stratégie

On y lit ...

Des données chiffrés ... données toujours épineuses :
"Avec une fourchette estimée entre 15 et 20 millions de blogs créés, dont près de la moitié par des 13-24 ans sur Skyblog, la France fait figure de pionnière. Elle se placerait déjà au quatrième rang mondial avec 1 à 2 millions de blogs actifs mis à jour très régulièrement, qui introduisent de plus en plus de contenus vidéo."

Des éléments d'indentification des blogs influents :
Les professionnels du marketing les identifient en examinant à la loupe différents critères dont la liste ne cesse de s'allonger : nombre et fréquence de parutions, de commentaires et de citations par des blogueurs ­extérieurs, nombre d'abonnés à des flux RSS, etc. À ces indicateurs quantitatifs s'ajoutent des critères d'appréciation plus qualitatifs tels que la richesse des contenus ou le niveau d'expertise du blogueur.

« Un blog influent dépasse les 5 000 visiteurs uniques par jour, précise Philippe Torloting, consultant e-média chez Business Interactif. Quand on atteint ce palier, on commence à être un blogueur star et on songe à en tirer des revenus. »

Les outils de mesure des blogs :
"Citation de Technorati et de Wikio.
Et de Pagerank ou Feedburner, deux services proposés par Google."

Les revenus des blogueurs :
"Les blogueurs qui tirent des revenus de leur activité se multiplient. Ils seraient ainsi quelques-uns à gagner jusqu'à 1 000 ou 2 000 euros par mois. « Les rapports entre les marques et les blogueurs évoluent beaucoup en ce moment, confirme Grégory Pouy, responsable de la stratégie et de la communication de Buzz ­Paradize (groupe Vanksen). Au début, les blogueurs refusaient de se faire payer. Mais en voyant les plus gros s'y mettre, ils se rangent à cette idée. » Des régies comme Influence (Heaven) se sont ainsi lancées dans des politiques actives de monétisation des blogs les plus influents."

Les blogueurs émergeants ... :
"Après, tout est question d'affinités. Face à une blogosphère de plus en plus segmentée, les marques n'ont plus qu'à faire leur marché. Toutes les communautés s'y retrouvent : reines de la cuisine, fanatiques de la beauté ou du bavardage entre filles, « geeks », commentateurs politiques, etc. La plupart commercialisent déjà des espaces publicitaires ou des liens sponsorisés, en direct ou via des régies. Mais les blogs servent aussi de tremplins pour faire décoller des carrières. Exemples : la coach en image Sophie Kune, que l'on a vue sur M6 et qui travaille pour Celio, Deedee sponsorisée par Garnier, ou Pascale Weeks (alias Scally), auteur du blog de cuisine C'est moi qui l'ai fait, qui travaille pour des éditeurs et le site Gusto.fr... Dernier épisode en date, Cyrille de Lasteyrie (alias Vinvin), le blogueur potache de Bonjour America, qui a coécrit le pilote d'une série diffusée sur M6."


Les utilisations marketing :
"Dans le même temps, toutes les agences se mettent à faire du « social media marketing ». Les objectifs sont variés, de la simple régie au marketing d'influence en passant par les problématiques de communication interne. Dans l'univers corporate, par exemple, l'initiative très réussie de Michel-Édouard Leclerc (De quoi je me MEL) a fait florès, inspirant le patron de la société de conseil en ressources humaines Altaïdes, Jacques Froissant, qui a fait de son blog un vrai levier d'émergence. Ou bien Jean-Claude Delmas, directeur des ressources humaines de Casino, qui anime un blog de recrutement à travers des vidéos. L'infiltration des communautés de blogueurs sert aussi à l'organisation de « focus groups ». C'est notamment le cas dans l'univers culinaire, où les marques exploitent ce nouveau biais pour tester leurs produits. Johnson & Johnson a ainsi exposé son édulcorant Splenda à un groupe de blogueuses, via le groupe de relations publiques I & E Consultants. « Pour notre client EDF, nous identifions les blogs pertinents qui parlent de rénovation de l'habitat, explique François Guillot, chargé des stratégies Internet chez I & E. Nous nous éloignons des logiques traditionnelles pour mettre au point des outils de ciblage hyperqualifiés et ainsi toucher les bons relais d'opinion. »

"Dans l'univers du high-tech ou de la mode, des marques comme Samsung, Nokia ou Nike ont vite compris comment créer du buzz. « Ce que nous recherchons, c'est la recommandation des blogueurs. Elle sert à allumer la mèche », insiste Laurent Valembert, fondateur de Tribeca, une agence qui a notamment réalisé plusieurs opérations pour Nike. Quand une opération plaît aux blogueurs, c'est gagné. Les retombées sont immédiates et arrivent même souvent avant celles des médias traditionnels. Les blogueurs ne touchent pas d'argent mais disposent en contrepartie de matière pour alimenter et animer leur site, et donc de moyens sans cesse renouvelés de doper leur fréquentation."

http://www.strategies.fr/magazine/article.php?cle_page=43433

10/07/2007

Mediamétrie renouvelle sa mesure d'audience

Deux changements majeurs :

1. Dès le printemps 2008, Médiamétrie introduira une nouvelle génération d'audimètres. Equipés d'une sonde, le "watermarking", permettra d'identifier le programme écouté ou regardé quel que soit le support. Cette nouvelle technologie généralisera ainsi la mesure automatique d'audience sur tous les supports, fixes et mobiles et sonnera le glas des relevés reposant sur les déclaratifs des sondés.

2. Médiamétrie élargie son panel. Aujourd'hui, il se base sur un échantillon de 3.200 foyers soit 8.200 personnes. D'ici fin 2011, il sera étendu à 5.000 foyers. Il s'agira ensuite de développer une stratégie "plurimédia" en équipant une partie du panel d'instruments de mesure Internet pour étudier "les synergies entre un programme télé et un service Internet".

08/07/2007

Etude Comscore - l'audience des sites d'info. portée par l'étranger

Côté presse, 18 des 20 sites étudiés font plus de 20% de leur audience à l’étranger. Les sites des cinq journaux français les plus importants attirent entre 35% et 40% de public international : lefigaro.fr (41%), lemonde.fr (40%), lexpansion.com (39%), lexpress.fr (37%) et liberation.fr (35%). Des chiffres en forte progression par rapport à avril 2006, surtout pour les journaux particulièrement politiques (+62% pour lefigaro.fr). Une hausse sans doute due à l’engouement de l’étranger pour les élections présidentielles. Les faibles scores de leparisien.fr (18%) et de humanite.presse.fr (17%) s’expliquent, selon comScore, par leur contenu majoritairement centré sur la France. Toutefois, ces chiffres restent à relativiser. Une étude similaire réalisée en Angleterre révélait ainsi une audience internationale de près de 70% pour les sites du Daily Mail et de The Independent.

Pour la télévision, TV5.org arrive en tête avec 54% d’audience étrangère, assez logique vu leur position de média francophone internationale et les services à destination des étrangers proposés sur leur site (apprentissage du français, etc.). Suivent les sites du groupe TF1 (51%), grâce surtout à la version internationale d’Eurosport, puis de France Télévisions (44%) et de M6 (26%).

Enfin, pour la radio, la grande majorité des sites des radios examinés ont, à l’exception de RMC, une audience étrangère de plus 20%. Le plus international est rfi.fr, le site de la bien nommée Radio France International, avec 66%, suivi des sites du groupe NRJ (45%), puis de celui de Radiofrance.fr (36%). Ce dernier, selon comsCore, a bénéficié de l’engouement de pays tels que la Suisse et de la Belgique pour l’élection présidentielle.

A noter que l'étude a été réalisé au mois d'avril - avec un biais sans doute important du à l'actualité politique particulièrement dense ...

00:35 Publié dans 4. Media | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : media, audience, chiffres

06/07/2007

60% des européens séduits par le web collaboratif

Selon une étude réalisée par Forrester Research auprès de 7 300 personnes, 60 % des internautes européens s'adonnent pratiquent le Web 2.0 : lecture ou rédaction d'un blog, écoute de podcasts, utilisation de flux RSS, lecture et rédaction en ligne de chroniques de consommateurs ou participation à des sites communautaires.

Au-delà de ces moyennes, l'étude souligne de fortes particularités nationales.

Les consommateurs du Royaume-Uni et de la Suède sont par exemple très nombreux à consulter les sites communautaires, qui bénéficient d'un succès moindre auprès des Allemands et des Français.

En matière de blog, les Néerlandais sont les plus actifs, avec 15 % de la population en ligne active dans ce domaine.

60% des internautes français participent à des activités « d'écoute », lecture de blogs ou de revues de consommateurs.

Les Espagnols sont des commentateurs particulièrement actifs en ligne, alors que les Allemands sont très réticents à publier leurs opinions en ligne.

Wikio : suivre les blogs par thématiques

Wikio offre sur le flux principal, tout ce qui concerne les blogs en général.

Sur les flux secondaires, les blogs sont classés par thématique : les blogs de BD, les blogs des cinéphiles, ceux dédiés à la cuisine, mais aussi les blogs féminins, les blogs de foot, les blogs high-tech, les blogs de jeux vidéo, sans oublier les littéraires, les musicaux, les sportifs ou les carnets de voyage ...

Un outil pratique pour organiser sa veille secteur.

Possibilité de téléchager ce "bloguesque" gadget Vista.

23:20 Publié dans 3.1 Blogs | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : chiffres, veille

Top 30 des villes blogueuses

Un classement réalisé par le Business Week à partir des données de Feed Burner.

Paris en 11e position derrière Londres, Rome ou Madrid, mais devant San Fransisco, Seattle ou Montreal.

- 1 : New York
- 2 : Los Angeles
- 3 : Londres
- 4 : Chicago
- 5 : Rome
- 6 : Madrid
- 7 : Toronto
- 8 : Houston
- 9 : Washington
- 10 : Atlanta

- 11 : Paris
- 12 : Seattle
- 13 : San Diego
- 14 : Austin
- 15 : Minnéapolis
- 16 : Denver
- 17 : San Fransisco
- 18 : Portland
- 19 : Dallas
- 20 : Singapour

- 21 : St Louis
- 22 : Jakarta
- 23 : Brooklyn
- 24 : Philadelphie
- 25 : Mexico
- 26 : Montréal
- 27 : Pekin
- 28 : Moscou
- 29 : Bombay
- 30 : Columbus

27/06/2007

Les premier résultat de l'analyse du media courrier de TNS Media Intelligence

Depuis avril 2007, le Pôle Investissements Publicitaires de TNS Media Intelligence a lancé la veille du Media Courrier en partenariat avec La Poste et Mediapost *.

L'analyse de ce segment permettra un coup d'éclairage sur les opérations de marketing direct :

En avril, le média courrier représente 147,5 M € d’investissements publicitaires, vs un marché plurimedia de 2051,3 M€, soit 7,2% du total.

En nombre d’annonceurs, et en avril toujours, le media courrier se situe en troisième position derrière la presse (11 259) et la publicité extérieure (2 278), devant la radio (925) et la télévision (694).

Plus de 3 133 opérations ont pu être comptabilisées, pour 1408 annonceur (687 en courrier adressé et 865 en publicité non adressée).


* Recueillis à partir d'un panel représentatif des ménages français, l'ensemble des courriers publicitaires, adressés ou non adressés, sont mesurés et codifiés sur des critères quantitatifs et qualitatifs.

1/3 des américains juge le Web comme le média le plus important dans leur vie

Les résultats de l'institut Edison Media Research (*) présente pour la première fois le média Internet comme le second préféré des américain (33%), juste derrière la télévison (36%) - supplantant ainsi la radio (17%) - et creusant encore l'éccart avec la presse (10%).

A la question de savoir quel est le média le plus "cool" et le plus "exciting", Internet devance tout le monde, en étant choisi par 38% des sondés, contre 35% pour le petit écran. Une inversion complète par rapport à 2002, où la lucarne était "cool" pour près de la moitié des américains, contre seulement un quart pour le web.


(*) Etude réalisée via des entretiens téléphoniques sur un échantillon de 1855 personnes agées de 12 ans et plus.

24/06/2007

Mauvais mois de mai pour les invesissements pub. en média - chiffres TNS Media Intelligence

Après un mois d’avril en demi teinte, le mois de mai affiche un repli de -2.7% de ses investissements plurimedia tandis qu’au cumul annuel, la progression n’est plus que de 5% pour atteindre 9 073 millions.

Une chute des investissements qui s’observe sur tous les médias, exception faite d’Internet.

Si au cumul annuel, le secteur des Télécommunications ralentit la croissance du marché (-208 millions d’euros investis) sur le seul mois de mai 2007, force est de constater que le recul provient d’un grand nombre de secteurs tels que la distribution, la beauté, les services, les loisirs ou l’édition. Compte tenu d’un triple effet, de base car mai 2006 était en nette progression, de nombreux ponts et enfin de la période électorale, mai 2007 ne préjuge probablement pas des évolutions à venir.

Avec -8.4% en mai, les indicateurs de la radio virent au le rouge au cumul à fin mai 2007 avec une évolution à -1.7%, soit 273.9 millions d’euros investis. En mai 2007, la radio subit notamment le désengagement de la distribution qui a investi 58.3 millions ce mois-ci soit un repli de -22.3% vs mai 2006, mais également de la banque/assurance à -15.3%, mais au cumul, ce sont les Télécommunications qui impactent le plus ce média.

La télévision suit la tendance globale du plurimedia et atteint ainsi 2 782.2 millions d’euros en mai soit une baisse de -2.8% vs mai 2006. C’est là encore le décrochage des télécommunications avec un repli de -40.5% des investissements en mai qui tire le média à la baisse. Une décroissance encore plus marquée pour les chaînes nationales qui accusent un retrait de -7.8% en mai 2007 : sur les 29 secteurs communiquant en TV nationales, 20 ont diminué leurs investissements en mai 2007 vs mai 2006. A contrario, les chaînes thématiques dont la TNT suivent une tendance très positive avec des investissements croissants en mai (+30.9%) avec plus de 1025 millions d’euros au cumul à fin 2007. Les secteurs de l’alimentation ou de l’automobile investissent de plus en plus sur cette catégorie TV : respectivement +47% et +43.9% sur le mois de mai 2007.

Les quotidiens nationaux tirent le média presse vers le bas et accentuent leurs pertes : -16.8% d’investissements en mai 2007 vs mai 2006, alors qu’en volume la catégorie perd -1.9% de ses insertions. La publicité financière avec -23.2% d’investissements ce mois-ci ou la banque/assurance avec -3.1% pénalisent les quotidiens nationaux.
Dans ce contexte, la presse magazine limite les pertes en valeur (-0.7% au cumul annuel et -2.2% sur le mois). Au global, la presse enregistre 2 890 millions d’euros de recettes publicitaires soit une hausse de 2.8% au cumul à fin mai 2007, mais un manque à gagner de plus de 24 millions d’euros sur le mois de mai 2007.

L’affichage accuse un fort recul de ses recettes publicitaires avec -12.9% en mai et évolue également à la baisse au cumul annuel avec -2.8% soit 1 043 millions d’euros. Une tendance qui s’explique notamment par des investissements divisés par 2 ce mois-ci pour le secteur de la distribution.

Signe d’un moi de mai difficile, Internet ralentit légèrement sa progression (+31.2% en mai 07 contre +39.6% au cumul), mais accroît tout de même de plus de 280 millions d’euros ses recettes publicitaires sur le cumul à fin mai 2007. Le média Internet représente alors plus de 10% des montants investis et talonne ainsi la publicité extérieure.

19/06/2007

Le Top des Blogueurs grâce à Wikio Blogs

Quels sont les blogs référencés ?

L’ajout d’un nouveau blog dans l’index de Wikio s’effectue de trois manière différentes.
1. Il est identifié par les "infomédiaires" de Wikio,
2. Il est proposé directement par le blogueur
3. Il est détecté automatiquement par Wikio Blogs

Comment est calculé le classement ?

La position d'un blog dans le classement Wikio dépend du nombre et de la valeur des liens que d'autres blogs pointent vers lui.

La valeur de chaque lien dépend du classement du blog qui le poste. Ainsi, dans notre algorithme, la valeur d'un lien posté sur un blog du haut du classement est plus importante que celle d'un lien posté sur un blog moins bien classé.

Wikio prend en compte les liens sur une période correspondant aux 4 derniers mois.

Le classement compte également des classements thématiques, à commencer par le Top des blogs High-tech et le Top des blogs Politiques, d'autres catégories suivront prochainement.

Le Top des blogs est mis à jour tous les mois.

Le résultat ne crée pas vraiment de surprises :

1. Loïc le Meur
2. Versac.net
3. TechCrunch France
4. Embruns
5. FredCavazza.net
6. Presse Citron
7. Journal d'un avocat
8. PointBlog
9. Transnets
10. Et si c'était bon...

Classement intégral sur : http://www.wikio.fr/blogs/top

Baromètre Xiti des moteurs de recherche : Google grimpe encore

Pas de surprise dans le classement mensuels des moteurs de recherche publié par Xiti.

Google s'arroge 89.3 % des requêtes devant Yahoo qui suit derrière à 3.21 %.
Le premier a gagné +3.6 points en un an - le second a perdu 1.2 sur la même période.

Chacun affichant ici le résultat de sa stratégie : Google le choix du moteur - Yahoo le choix du contenu ...
Pas de quoi s'étonner donc. Même si ce top 15 ne ressemble plus à rien ...

On célébrera quand même la progression annuelle la plus forte qui revient à un petit outsider français : Exalead +16.1% sur un an - avec 0.07 % de requêtes ...

http://www.exalead.fr/search/homepage

Méthodologie :
Ce baromètre des moteurs est réalisé sur les sites web francophones.
Périmètre:
Etude réalisée du 1er au 31 mai 2007
Périmètre de 91 214 sites web

http://www.xitimonitor.com/pdf/fr-FR/Baromètre%20des%20moteurs%20-%20Mai%202007.pdf

14/06/2007

Habitudes de consommation des internautes européens par Comscore

Les Européens se connectent à Internet 16,5 jours par mois.

Les internautes du Vieux Continent passent au total 24 heures pour visiter 2 662 pages web, selon une étude du cabinet ComScore. Le cabinet souligne également que, sur un jour moyen en avril 2007, il y avait 122 millions d'Européens âgés de 15 ans ou plus sur le Web, contre "seulement" 114 millions aux Etats-Unis...

Des taux de pénétration disparates

Sur les 16 pays étudiés par ComScore, le taux de pénétration d'internet des Pays-Bas (83%) et des pays scandinaves comme la Suède (70%) et la Norvège (70%) sont les plus grands d'Europe. Quant à la France, elle affiche un taux de 51%, derrière le Danemark (68%), le Royaume-Uni (62%), la Suisse (58%) et l'Autriche (53%), mais devant l'Allemagne (46%), le Portugal (44%) et l'Irlande (42%).

Internet: une habitude plus ou moins ancrée

Si l'Allemagne enregistre la plus grande population d'internautes (32,6 millions de personnes), c'est au Royaume-Uni que revient la médaille d'or des internautes les plus actifs, avec 34,4 heures mensuelles passées sur le Web. Les internautes français y passent quant à eux 26,1 heures par mois.

Quelques pays européens résistent encore à internet. Ainsi, les Russes ne passent que 13,3 heures par mois à naviguer sur la Toile, tout comme les Autrichiens, qui y passent 16,3 heures mensuelles, et les Italiens (17,7 heures).

Par ailleurs, l'étude ComScore révèle que Google est le site le plus populaire dans 13 des 16 pays sondés, suivi par Microsoft et Yahoo !

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